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Societe souverain capitaliste communiste
14/07/2012 16:28
Présentation
Comment entreprendre ? Manuel á l'usage des jeunes
Qu'est-ce que l'economie sociale ?
Quels sont les statuts
possibles ?
Quelles aides peut-on avoir ?
Partenaires
Liens Utiles
Bonnes pratiques
Charte
Ni secteur privé classique, ni secteur public, l'économie sociale est généralement considérée comme un troisième secteur, un espace hors des étiquettes traditionnelles où économique rime avec éthique, solidarité et humanisme.
Aux États-Unis, on utilise les termes de non-profit organisations ; en Angleterre, de volontary sector ; dans les pays latins, on parle d'économie sociale ou encore d’économie solidaire. Mais si tous ces termes ne sont pas équivalents, ils désignent une même réalité : un troisième secteur.
En 1990, le Conseil wallon de l'économie sociale (CWES) a dégagé une définition qui fait une certaine unanimité1 :
"L'économie sociale regroupe les activités économiques exercées par des sociétés, principalement coopératives, des mutualités et des associations, dont l'éthique se caractérise par la finalité de service aux membres ou à la collectivité plutôt que de profit, l'autonomie de gestion, le processus de décision démocratique et la primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition des revenus".
Ces principes se situent bien au niveau des finalités et des modes d'organisation.
â La finalité de service aux membres ou à la collectivité plutôt que de profit : l'entreprise d'économie sociale est elle-même, par la nature de son activité, un service rendu à ses membres ou à d'autres personnes et non un outil de rapport financier. Le dégagement de certains excédents est souvent un moyen de réaliser ce service, mais non le mobile principal de l'activité.
â L'autonomie de gestion : cette autonomie vise principalement à distinguer l'économie sociale de la production de biens et de services par les pouvoirs publics. Les activités économiques menées par ces derniers ne disposent pas, en général, de la large autonomie qui constitue un ressort essentiel de toute dynamique associative.
â Le processus de décision démocratique : la démocratie, dans le processus de décision, renvoie au principe central de la coopération "un homme/une voix". Difficile à mettre en œuvre dans les entités de grande taille, la participation du plus grand nombre à la décision est pourtant une exigence essentielle.
â La primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition des revenus : ce principe traduit des pratiques variées au sein des entreprises d'économie sociale (rémunération limitée du capital, répartition des excédents entre les travailleurs ou entre les membres usagers sous forme de ristourne...). Il n'empêche cependant pas de reconnaître la nécessité d'offrir au capital une rémunération suffisamment attractive pour permettre, en particulier aux coopératives ou aux sociétés à finalité sociale, de développer leurs fonds propres.
Les quatre fondements énoncés par le CWES ne constituent qu’une base pour beaucoup d’entreprises d’économie sociale qui y ajoutent d’autres critères tels que l’importance de la formation et de la création d’emploi pour personnes peu qualifiées, le respect de faibles écarts entre les salaires les plus bas et les salaires les plus élevés au sein d’une même entreprise, l’inscription dans une démarche de respect de l’environnement, le pluralisme des opinions politiques, philosophiques et religieuses, la coopération avec d’autres partenaires...
L'économie sociale est avant tout l'histoire d'hommes et de femmes qui prennent collectivement des initiatives, qui lancent des activités pour répondre aux défis d'une époque, qui se mettent au service de l'homme et non de la rémunération de capitaux. En ce sens, l'économie sociale est plus une dynamique qu'une réalité figée.
1 Depuis la formulation de cette définition en 1990, certains ajouteraient volontiers dans les sociétés, la société à finalité sociale (apparue en 1996) et, dans les principes, le développement durable.
graphisme: www.pazlopez.com
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Ni secteur privé classique, ni secteur public, l'économie sociale est généralement considérée comme un troisième secteur, un espace hors des étiquettes traditionnelles où économique rime avec éthique, solidarité et humanisme.
Aux États-Unis, on utilise les termes de non-profit organisations ; en Angleterre, de volontary sector ; dans les pays latins, on parle d'économie sociale ou encore d’économie solidaire. Mais si tous ces termes ne sont pas équivalents, ils désignent une même réalité : un troisième secteur.
En 1990, le Conseil wallon de l'économie sociale (CWES) a dégagé une définition qui fait une certaine unanimité1 :
"L'économie sociale regroupe les activités économiques exercées par des sociétés, principalement coopératives, des mutualités et des associations, dont l'éthique se caractérise par la finalité de service aux membres ou à la collectivité plutôt que de profit, l'autonomie de gestion, le processus de décision démocratique et la primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition des revenus".
Ces principes se situent bien au niveau des finalités et des modes d'organisation.
â La finalité de service aux membres ou à la collectivité plutôt que de profit : l'entreprise d'économie sociale est elle-même, par la nature de son activité, un service rendu à ses membres ou à d'autres personnes et non un outil de rapport financier. Le dégagement de certains excédents est souvent un moyen de réaliser ce service, mais non le mobile principal de l'activité.
â L'autonomie de gestion : cette autonomie vise principalement à distinguer l'économie sociale de la production de biens et de services par les pouvoirs publics. Les activités économiques menées par ces derniers ne disposent pas, en général, de la large autonomie qui constitue un ressort essentiel de toute dynamique associative.
â Le processus de décision démocratique : la démocratie, dans le processus de décision, renvoie au principe central de la coopération "un homme/une voix". Difficile à mettre en œuvre dans les entités de grande taille, la participation du plus grand nombre à la décision est pourtant une exigence essentielle.
â La primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition des revenus : ce principe traduit des pratiques variées au sein des entreprises d'économie sociale (rémunération limitée du capital, répartition des excédents entre les travailleurs ou entre les membres usagers sous forme de ristourne...). Il n'empêche cependant pas de reconnaître la nécessité d'offrir au capital une rémunération suffisamment attractive pour permettre, en particulier aux coopératives ou aux sociétés à finalité sociale, de développer leurs fonds propres.
Les quatre fondements énoncés par le CWES ne constituent qu’une base pour beaucoup d’entreprises d’économie sociale qui y ajoutent d’autres critères tels que l’importance de la formation et de la création d’emploi pour personnes peu qualifiées, le respect de faibles écarts entre les salaires les plus bas et les salaires les plus élevés au sein d’une même entreprise, l’inscription dans une démarche de respect de l’environnement, le pluralisme des opinions politiques, philosophiques et religieuses, la coopération avec d’autres partenaires...
L'économie sociale est avant tout l'histoire d'hommes et de femmes qui prennent collectivement des initiatives, qui lancent des activités pour répondre aux défis d'une époque, qui se mettent au service de l'homme et non de la rémunération de capitaux. En ce sens, l'économie sociale est plus une dynamique qu'une réalité figée.
1 Depuis la formulation de cette définition en 1990, certains ajouteraient volontiers dans les sociétés, la société à finalité sociale (apparue en 1996) et, dans les principes, le développement durable.
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Ni secteur privé classique, ni secteur public, l'économie sociale est généralement considérée comme un troisième secteur, un espace hors des étiquettes traditionnelles où économique rime avec éthique, solidarité et humanisme.
Aux États-Unis, on utilise les termes de non-profit organisations ; en Angleterre, de volontary sector ; dans les pays latins, on parle d'économie sociale ou encore d’économie solidaire. Mais si tous ces termes ne sont pas équivalents, ils désignent une même réalité : un troisième secteur.
En 1990, le Conseil wallon de l'économie sociale (CWES) a dégagé une définition qui fait une certaine unanimité1 :
"L'économie sociale regroupe les activités économiques exercées par des sociétés, principalement coopératives, des mutualités et des associations, dont l'éthique se caractérise par la finalité de service aux membres ou à la collectivité plutôt que de profit, l'autonomie de gestion, le processus de décision démocratique et la primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition des revenus".
Ces principes se situent bien au niveau des finalités et des modes d'organisation.
â La finalité de service aux membres ou à la collectivité plutôt que de profit : l'entreprise d'économie sociale est elle-même, par la nature de son activité, un service rendu à ses membres ou à d'autres personnes et non un outil de rapport financier. Le dégagement de certains excédents est souvent un moyen de réaliser ce service, mais non le mobile principal de l'activité.
â L'autonomie de gestion : cette autonomie vise principalement à distinguer l'économie sociale de la production de biens et de services par les pouvoirs publics. Les activités économiques menées par ces derniers ne disposent pas, en général, de la large autonomie qui constitue un ressort essentiel de toute dynamique associative.
â Le processus de décision démocratique : la démocratie, dans le processus de décision, renvoie au principe central de la coopération "un homme/une voix". Difficile à mettre en œuvre dans les entités de grande taille, la participation du plus grand nombre à la décision est pourtant une exigence essentielle.
â La primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition des revenus : ce principe traduit des pratiques variées au sein des entreprises d'économie sociale (rémunération limitée du capital, répartition des excédents entre les travailleurs ou entre les membres usagers sous forme de ristourne...). Il n'empêche cependant pas de reconnaître la nécessité d'offrir au capital une rémunération suffisamment attractive pour permettre, en particulier aux coopératives ou aux sociétés à finalité sociale, de développer leurs fonds propres.
Les quatre fondements énoncés par le CWES ne constituent qu’une base pour beaucoup d’entreprises d’économie sociale qui y ajoutent d’autres critères tels que l’importance de la formation et de la création d’emploi pour personnes peu qualifiées, le respect de faibles écarts entre les salaires les plus bas et les salaires les plus élevés au sein d’une même entreprise, l’inscription dans une démarche de respect de l’environnement, le pluralisme des opinions politiques, philosophiques et religieuses, la coopération avec d’autres partenaires...
L'économie sociale est avant tout l'histoire d'hommes et de femmes qui prennent collectivement des initiatives, qui lancent des activités pour répondre aux défis d'une époque, qui se mettent au service de l'homme et non de la rémunération de capitaux. En ce sens, l'économie sociale est plus une dynamique qu'une réalité figée.
1 Depuis la formulation de cette définition en 1990, certains ajouteraient volontiers dans les sociétés, la société à finalité sociale (apparue en 1996) et, dans les principes, le développement durable.
Site: www.pazlopez.com NZ
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Plan d'affaires
14/07/2012 16:26
Lancer une nouvelle entreprise ou développer une affaire existante constitue un défi passionnant. Bien plus qu’un document, le plan d’affaire correspond avant tout à une méthode pour préparer les grandes étapes de la vie d’une entreprise ou d’une association.
Avant tout, il est essentiel de retenir qu’il n’existe pas de plan d’affaire type ! Le contenu, la forme et la longueur du document peuvent varier fortement d’un cas à l’autre, d’une réalité à l’autre. Toutefois, quel que soit le projet de l’entreprise ou sa finalité, les mêmes questions de base reviennent invariablement et les mêmes éléments d’analyse doivent être pris en compte.
Écrivez votre plan en ayant constamment à l’esprit ceux à qui vous le destinez. En effet, ces derniers auront souvent une connaissance limitée de votre activité. Cette précaution devrait leur permettre de comprendre votre plan en dehors de votre présence.
L’élaboration d’un plan d’affaire est un travail exigeant et parfois de longue haleine. Sa réalisation est un processus fait d’essais et d’erreurs où plusieurs réorientations sont parfois nécessaires avant d’obtenir un document cohérent.
Un plan d’affaire est aussi un document professionnel. Nous vous conseillons donc de le développer en suivant une approche :
claire et précise : évitez les généralités ou le jargon trop technique.
â concise : concentrez-vous sur les points importants et complétez votre texte par des annexes. Essayez de vous limiter à 20-40 pages.
â concrète et rigoureuse : expliquez quand et comment vous allez procéder.
â convaincante tout en restant objectif.
Attention, il est souvent tentant d’être délibérément optimiste et de partir du principe que tout se déroulera exactement comme prévu. Mais la réalité montre toutefois que ce n’est que rarement le cas. Soyez donc prudent : Faites une analyse sérieuse des risques de votre projet et prévoyez des marges de sécurité dans vos budgets et calendriers.
â Vous pouvez aussi définir vos objectifs en hypothèse hautes et basses. Cela donne alors une « fourchette » dans laquelle vous vous efforcerez de rester. Ce type d’évaluation peut montrer un certain réalisme économique, ce qui est toujours une bonne chose.
â A votre usage, imaginez également un " scénario catastrophe " et examinez-en toutes les conséquences, en particulier financières, pour mesurer le risque maximum encouru.
Définition ou résumé du projet
Le résumé est une partie essentielle du plan d’affaire. Beaucoup de lecteurs ne se donneront pas la peine de lire votre plan ! Ils commenceront toujours par chercher le résumé. En deux pages maximum, il s’agit donc de convaincre le lecteur de la qualité de votre projet. Vous y résumerez les faits saillants et les chiffres clés de votre entreprise en suivant le plan et avec un maximum de conviction.
Bien que placé en tête du plan d’affaire, le résumé s’écrit bien sûr en dernier lieu. Il s’agit en effet d’une présentation synthétique du projet, réalisée à la fin de la démarche lorsque toutes les données du problème sont connues. Il doit donner au lecteur une vue synthétique du projet. Il doit susciter son intérêt, retenir son attention en lui montrant les potentialités du produit ou du service sur le marché, le domaine d'activité, l'innovation, l'originalité du produit, son état de développement (nature du risque) et les enjeux financiers. Il doit donner envie de lire l’ensemble du document.
Présentation et objectif de l’entreprise
Il s’agit ici de présenter le projet d’entreprise, les promoteurs, les marchés et le(s) produit(s) et service(s).
Pour le projet, il est conseillé de décrire rapidement le produit (il sera décrit plus loin), l’origine du projet (qu’est-ce qui vous a donné l’idée de créer une entreprise ?), vos motivations (Quelles sont les raisons qui vous incitent à investir dans cette activité ?) et la liste des démarches concrètes réalisées ou en cours et celles qui restent à faire.
Il est ensuite essentiel de décrire les promoteurs du projet, leurs responsabilités au sein de la future entreprise, leurs formations et expérience, leur situation familiale, leurs réseaux utiles et leurs connaissances du produits/services qu’ils vont développer, des marchés, etc.
Troisième étape : une analyse précise du marché. C’est elle qui va juger de la faisabilité du projet. Une brève description qualitative du marché dans un premier temps s’impose, de façon à fixer l’environnement. Ensuite, vous devez entrer dans les détails, en commençant par une analyse de la taille et croissance du marché, avec ses tendances.
Il faut également expliquer clairement à quel besoin correspond votre produit et la manière de s’y attaquer. Précisez les critères de sélection de la clientèle cible, avec son potentiel d’achat, la manière dont vous allez opérer pour les acquérir et en dernier lieu, la façon dont vous allez gérer l’après vente, à savoir le retour produit ou les éventuelles réclamations. Une fois le besoin et le groupe client déterminés, vous allez alors décrire le processus de ventes, jusqu’à la conclusion.
Attention, dans une description du marché, vous devez inclure un panorama précis de la concurrence, en y indiquant le niveau de concurrence et de compétition et les forces et faiblesses de chacun des concurrents potentiels.
Maintenant que le besoin et la clientèle sont cernés, vous allez décrire précisément votre produit ou service. Vous devez ensuite justifier votre produit, en expliquant pourquoi vos produits ou vos prestations seront attractifs. Citez l’ensemble des caractéristiques du produit, les technologies qui sont utilisées, le package, les services inclus, etc., avec l’ensemble de ce qui va constituer l’après vente, notamment les garanties.
Stratégie
Vous allez présenter la stratégie de l’entreprise, c’est-à-dire les objectifs qu’elle veut atteindre, avec les moyens qu’elle se donne. Vous devez inscrire la vision à moyen terme du projet, ce qui va vous permettre d’en déduire la stratégie commerciale. Vous débuterez par une analyse rigoureuse des forces et faiblesses de l’entreprise conjuguée avec celle des menaces et opportunités générées par son environnement, analysée surnommée SWOT.
Sur base des résultats de cette analyse, il est plus aisé de synthétiser les choix stratégiques de l’entreprise. Il faut pour cela faire apparaître la position sur le marché que vous souhaitez atteindre en définissant votre politique de différentiation. Il faut décrire les objectifs en matière de croissance, développement, rentabilité, positionnement sur le marché, part de marché et clientèle. Des graphiques peuvent être appréciés du lecteur.
Deuxième étape de ce chapitre : la stratégie marketing. A ce stade, le lecteur connaît donc deux informations importantes, ce que vous voulez vendre et à qui, mais pour introduire le produit ou le service avec succès sur le marché, une promotion doit être mise en place et il vous faut donc définir quelle sera votre politique de marketing : quel seront vos prix, vos stratégies de vente, etc.
Mais si le produit ou le service peut répondre parfaitement aux besoins des consommateurs, si ces derniers ne connaissent pas le produit, ils ne pourront pas l’acheter. L’accès au marché et la promotion du produit doivent donc intervenir dans la rédaction du plan d’affaire.
Vous allez y inscrire tous les efforts déjà fait, ou qui vont être fait dans le futur, avec les objectifs. Vous pouvez aussi préciser le type de support utilisé (média, tract, affiche, objet …), le budget consacré à cette opération, l’effectif mobilisé et éventuellement un calendrier avec les différentes phases qui vont être lancées. Par ailleurs, il vous faut préciser les moyens mis en œuvre pour assurer la distribution de vos produits et les méthodes de vente (internet, magasin, téléphone, etc.) qui seront utilisées, toujours en justifiant le choix.
Plan opérationnel
Tout d’abord, dans l’éventualité où l’entreprise possède un pôle de développement interne, cette sous-partie en mettra en avant les objectifs. Et peut-être devrez-vous aborder l’aspect de la « propriété intellectuelle et industrielle».
Ensuite, il vous faudra traiter de la production de vos produits (ou services). Il vous faut décrire le niveau de production de l’entreprise, l’ensemble de l’équipement indispensable, le détail des partenariats que possède l’entreprise, etc.
Un élément essentiel vient après : une présentation de l’organisation interne de l’entreprise. Pour commencer, vous devez vous intéresser à l’organisation de la structure interne de l’entreprise, par un organigramme détaillé par exemple. Vous pourrez également aborder ici la formation et l’accompagnement social.
Suite à cela, vous devez présenter la forme juridique que vous privilégiez en en expliquant les raisons. Celle-ci a en effet différentes implications importantes.
L’attractivité et l’accessibilité de l’entreprise sont des éléments parfois importants, qu’il peut être intéressant de présenter.
Plan financier
Pour le bon déroulement de notre projet, des ressources financières vont être nécessaires. Une estimation précise des besoins à moyen terme est donc indispensable. Pour arriver à vos fins, il vous faudra développer deux éléments principaux : un bilan prévisionnel, qui précisera la somme investie à court et moyen terme et la manière dont elle sera financée, ainsi q’un compte de résultat prévisionnel, qui va s’appuyer sur l’estimation des ventes ou de prestations que l’entreprise va effectuer, donc aux produits qu’elle va réaliser, en soustrayant l’ensemble des charges.
L’objectif de cette partie est donc d’estimer les ressources financières nécessaires à l’entreprise pour pouvoir commencer son exploitation. Attention, les financeurs vont longuement s’attarder sur cette partie, alors soignez-la !
Le bilan prévisionnel nous permettra d’identifier les ressources nécessaires à court et moyen terme et de prévoir ainsi la planification des investissements et leurs financements (engagement de fonds propres, fonds issus de tiers (coopérateurs, actionnaires), endettement long terme, subsides, etc.). De même, un compte de résultat prévisionnel sera établi, dans le but de planifier à moyen terme le produit des ventes (le chiffre d’affaire), le montant des charges et une prévision à moyen terme du résultat d’exploitation afin de dégager un bénéfice. Ces deux prévisionnels se font la plupart du temps en projection sur 3 ou 5 ans.
Deux documents complémentaires découlent des prévisions bilantaires et de résultats. Le plan de trésorerie, qui analyse la balance entre les ressources nécessaires et les ressources disponibles de la structure (entrées et sorties de liquidité). Le second est le plan de financement, qui décrit les investissements qui vont être réalisés et le fond de roulement nécessaire.
Ce travail n’est pas toujours évident et recèle un certain degré de complexité en fonction des cas. La première tâche sera de relever l’ensemble des coûts (charges et investissements), puis d’évaluer les produits potentiels de l’activité. Si tout ceci vous semble trop complexe, faites appel à une aide extérieure !
annexes
Il s’agit d’un fourre-tout où vous allez glisser tout ce qui n’a pas trouvé sa place auparavant, mais qui peut être utile dans l’argumentation. Certains documents peuvent réellement apporter un plus à votre plan d’affaire.
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Fiche
14/07/2012 16:24
Les cadres, des dirigeants et des créateurs d’entreprises, du projet individuel à la mise ne place d’une politique RH dans les organisations, ce qui me permet d’avoir une vision à 360° d’un projet professionnel. Je vous propose une synthèse de ce que j’ai appris en partant d’un constat, la démarche de tout projet professionnel qu’il soit salarié ou indépendant respectera la même méthode et la même chronologie pour aboutir au succès.
La création d’entreprise peut s’envisager de 2 manières, il s’agira soit de créer son propre emploi en commercialisant une expertise, par exemple, soit de créer une activité avec un processus de croissance qui nécessitera la mise en place d’une organisation plus complexe et la gestion des équipes associées.
Même si à mon sens le dirigeant salarié à un profil d’entrepreneur, il sera différent de celui d’un chef d’entreprise. Cependant, je vous propose de simplifier mon propos en faisant un parallèle entre la gestion d’un projet de création ou de reprise d’entreprise et la gestion d’une reconversion professionnelle. Dans les 2 cas votre projet sera de changer de métier(s).
6 étapes clés pour réussir votre projet
L’idée
Comme pour la création ou la reprise d’entreprise, il vous faudra trouver une idée pour orienter votre nouveau projet professionnel. Vous avez envie de vous lancer dans une nouvelle aventure professionnelle sans trop savoir quoi faire. Il est plus que temps de vous mettre en veille pour connaître les tendances de votre marché ou secteur d’activité, ainsi que votre degré d’employabilité.
3 attitudes à développer pour vous aider à définir votre projet, soyez :
Curieux : multipliez vos sources d’informations, observez et gardez un esprit ouvert pour les échanges, ouvrez-vous à d’autres secteurs d’activité, à d’autres types de produits et à la concurrence. Gardez un œil sur l’activité économique national et régional, participez à un ensemble d’évènements pour apprendre et comprendre votre environnement. Vous verrez alors comme les idées vont rapidement se multiplier.
Critique : apprenez à évaluer les failles des «organisations, produits, systèmes, services», pour en déceler les opportunités. Si vous souhaitez plus de détails ou quelques idées sur des méthodes éprouvées d’évaluation, visitez le blog de Pascal, un spécialiste de l’audit « Amélioration continue »
Créatif : profitez de tout ce qui vous agace dès à présent en vous appuyant sur votre expertise pour détecter une réelle valeur ajoutée dans votre métier, dans votre secteur d’activité et ainsi vous différencier de vos concurrents.
Si vous vous sentez un peu perdu et que cette envie de changement reste très présente, faites-vous aider, commencez par faire le bilan des années écoulées.
A l’image des bilans de compétences pour les salariés, il existe aussi des bilans créateurs, si cela vous intéresse renseignez-vous auprès de votre pôle emploi, auprès des «Maisons de la création», auprès de cabinets RH. Si vous avez un projet de création/reprise d’entreprise allez visiter le site de l’APCE, participez au salon des créateurs qui a lieu en général en novembre.
Le projet
Si votre désir est de changer d’emploi voire de métier, vous vous engagez sur une voie qui prendra du temps et laissera peu de place au hasard. Pour être efficace, évaluez vos motivations et vos contraintes, et surtout ne restez pas seul dans votre démarche.
Les motivations : avoir envie de changement peut être un indicateur fort dans de nombreuses situations très différentes, qui n’ont peut-être rien à voir avec votre emploi. Ne passez pas à côté de cette étape, il est important de confronter au plus tôt vos attentes aux perspectives des changements désirés. Avoir une idée précise de vos facteurs de motivation vous permettra de balayer vos doutes en cas de difficulté.
Les contraintes : familiale, financière, physique… sont aussi des éléments à prendre en compte. Quelles sont les limites que vous vous fixez ? En avez-vous les moyens ? Avez-vous le soutien de votre conjoint ? Combien de temps pouvez-vous allouer à votre projet ? Vous aurez besoin de partage et de soutien au cours de cette période, trouver rapidement des compromis vous aidera à progresser.
Le marché
J’ai déjà abordé ce point dans plusieurs billets de ce blog, votre idée peut être passionnante, motivante, exceptionnelle, il n’en demeurera pas moins que vous devrez la confronter au besoin des recruteurs (ou des consommateurs) pour réduire les risques d’échecs. A l’image de la création/reprise d’entreprise, vous aurez besoin d’évaluer votre marché. Ne vous lancez pas dans une formation au hasard.
Cette étape fondamentale vous permettra de :
Vérifier les tendances, les acteurs, les opportunités de votre future réussite
Collecter suffisamment d’informations pour vous permettre de faire des hypothèses de chiffre d’affaires ou de besoin en compétence pour vos futurs « clients » (consommateurs/recruteurs)
Déterminer une stratégie adéquate pour atteindre vos objectifs
Fixer avec réalisme votre « prix » qui peut être très différent de votre investissement
Evaluer votre besoin en formation, en communication, en ressources diverses
Apporter des éléments concrets pour établir votre budget prévisionnel…
Les ressources
Après ces 3 premières étapes, vous aurez évalué un ensemble de besoins que vous allez pouvoir valider en fonction de vos ressources.
De quelles ressources avez-vous besoin pour démarrer votre projet ?
Qui est concerné ? Est-ce que votre projet vous permettra un niveau de vie acceptable pour toute la famille ?
Quelles sont les étapes et la stratégie la plus adaptée pour réussir ?
Quels indicateurs vous permettront de savoir si vous êtes sur la bonne voie ?
Comment allez-vous vous organiser ?
Quelles sont les aides existantes à votre disposition ?
Quelles seront les formalités à envisager ?
La communication
Comment faire savoir vos souhaits de changement sans perdre en crédibilité, sans perdre la confiance de vos partenaires ? Que vous souhaitiez changer de postes, de métier ou vous installez à votre compte, vous aurez besoin de références pour vos futurs clients ou recruteurs.
Je vous encourage vivement à soigner tout particulièrement cette étape, dès le démarrage de votre projet professionnel.
Tenez vous prêt à communiquer avec des interlocuteurs très différents lors de ces étapes :
Veille : pour collecter de l’information
Orientation : pour découvrir des pistes intéressantes sur votre marché
Évaluation : votre personnalité, vos aptitudes, vos atouts et vos besoins
Ressources disponibles et requises
Validation : êtes –vous prêt ? Avez-vous évaluez les enjeux de l’ensemble des acteurs présents ?
Définir votre offre de service : la dernière étape sera de construire un argumentaire percutant pour convaincre que vous êtes le professionnel indispensable à vos futurs clients/recruteurs
Négocier votre prix d’entrée
Mettre en avant vos qualités et vos résultats au sein des équipes avec diplomatie
Intégrer : en apprenant à questionner progresser au sein de votre nouvel environnement
Ces différentes rencontres vont vous permettre de vous créer un réseau indispensable au succès de votre projet, et vous rendre crédible auprès de votre communauté avec laquelle, vous devrez une fois encore développer une stratégie adaptée. Autant de sujets passionnants que j’aurai plaisir à traiter.
Vous y êtes enfin, vous allez enfin pouvoir démarrer votre nouvelle activité ! Il vous reste maintenant à négocier la délicate étape de la période d’essai, cette période où vous ne pouvez plus reculer.
En mesurant votre efficacité, vous aurez besoin de :
Prendre vos marques : en faisant le deuil de votre emploi passé, et en vous créant de nouvelles habitudes,
Vous intégrer : en faisant vos preuves. Vous allez peut-être avoir la sensation de recommencer à zéro alors que vous étiez un professionnel reconnu dans votre ancienne entreprise
Vous adapter en vous ajustant à vos collègues, aux règles et habitudes de l’entreprise
Prendre du recul en vous organisant malgré la somme d’informations conséquentes à assimiler
Trouver le juste équilibre entre votre vie professionnelle et personnelle
Une vision globale d’un projet professionnel et des astuces pour mettre toutes les chances comme s'il suffisait de grimper sur un arbre pour voir les choses différemment
L'entreprenarialité » dans la démarche conduisant à réussir son projet professionnel.
Le désir d’épanouissement est parait-t-il la première motivation à la création d’entreprise. A ce propos je vous invite à lire les résultats de l’enquête menée par l’IFOP sur l’envie d’entreprendre des français : http://www.ifop.com/?option=com_publication&type=poll&id=1688
Construire de cette manière sa réflexion pour son devenir professionnel même s’il doit se concrètiser dans une activité salariée; c’est déjà une belle avancée pour chacun vers plus d’autonomie dans la conduite de son parcours professionnel, e
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