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modele politique
12/07/2012 05:40
Introduction
Les années 1990 ont été à de nombreux égards une décennie de changements
profonds dans la politique mondiale. Sur le plan géopolitique, on a assisté à la fin
de la bipolarité qui marquait profondément les relations entre États. Sur le plan
économique, les années 1990 ont été caractérisées par une forte croissance des
flux d'échanges transnationaux de tous types (marchandises, capitaux, migrations)
et la notion de mondialisation est entrée au coeur des débats. Sur le plan
idéologique enfin, la décennie 1990 s'illustre par le triomphe du néolibéralisme qui
s'est étendu au reste du monde à partir de ses origines anglo-saxonnes. Le concept
de mondialisation, entendu comme la transformation du rôle de l’État, la
transnationalisation des politiques et la montée en puissance d'acteurs nonétatiques,
recoupe largement les changements évoqués ici et s'est imposé malgré
l’ambiguïté impliquée par son utilisation. La discipline des relations internationales
continue de s'interroger sur les causes et les mécanismes à l’oeuvre dans ces
dynamiques de changement. Cette décennie est une période charnière, à la fois
pour la politique mondiale et pour la discipline des relations internationales qui s'est
enrichie de nouveaux débats et de nouvelles contributions importantes. En effet, la
fin de la bipolarité et l'accélération de la mondialisation contemporaine mettent à
mal certains fondements des approches classiques des relations internationales. Le
néo-réalisme, dominant dans les années 1980, se voit reprocher son caractère
statique et a-historique (Keohane, 1986). Il nie la portée des changements sur la
politique internationale (Waltz, 2000). Le libéralisme oscille lui entre le statocentrisme
de l'approche des régimes (Krasner, 1983; Keohane, 2005) et
l'hyperglobalisme de certains auteurs annonçant le triomphe des marché sur le
système inter-étatique (Ohmae, 1999). L'économie politique internationale, née
dans les années 1970, se retrouve au coeur de la discipline en raison de
l'importance évidente des questions économiques lors de cette décennie et du
foisonnement des débats sur la mondialisation (Kofman and Youngs, 1996; Scholte,
2000; Held and McGrew, 2007; pour une critique, voir Rosenberg, 2000). Les
approches hétérodoxes d'économie politique internationale analysent notamment la
montée en puissance des autorités privées transnationales dans ce contexte de
mondialisation (Cutler et al., 1999a; Graz and Nölke, 2008).
Deux hypothèses existent quant aux effets de ces changements sur la distribution
du pouvoir dans l'économie politique internationale. D'un côté les approches
libérales analysent ces changements comme un embryon de démocratie
transnationale (Boli et Georges, 1997). Les approches critiques insistent au
contraire sur le fait que ces bouleversements ont perpétué, voire renforcé des
phénomènes de domination de l'économie politique mondiale par certains acteurs
privés (Gill, 1990). Dans cette deuxième hypothèse, une littérature s'est
développée autour des notions de classe capitaliste transnationale ou d'élite
transnationale (pour une réflexion récente sur ces notions, voir Carroll, 2010).
Comme nous le verrons, les approches utilisant ces notions, par leur caractère
structuraliste, ont tendance à donner une image uniforme de la politique mondiale
et à se focaliser sur la stabilité plutôt qu'aux perspectives de changement (Phillips,
2005). Cette contribution s'intéresse donc aux agents favorisés par leur position
structurelle. Elle étudie particulièrement l'évolution de la configuration de leurs
rapports, entre eux et avec les agents non-dominants, afin de mettre en lumière les
évolutions et les perspectives de changements plutôt que la stabilité de la
domination. Elle s'inscrit donc dans une perspective critique telle que définie par
Robert W. Cox (1981, pp. 134-135). Pour ce faire, des outils conceptuels issus de la
sociologie des élites permettent de remettre l'agent au centre de l'étude
Ces configurations évoluent et
permettent d'expliquer le changement, d'abord au niveau sectoriel, mais aussi au
niveau global. L'analyse se concentre ici sur les concept d'élites et de champ et
tente de les appliquer au niveau transnational. L'étude des élites, notamment telle
qu'elle a été conceptualisée par Wright Mills (2000 [1956]), se focalise sur les
processus d'unification de différentes élites spécialisées et apporte un caractère
dynamique à l'étude de la domination. Le concept de champ, développé par
Bourdieu (1993 ; 2000) permet l'analyse d'un espace social particulier de
domination, relativement autonome, et de ses relations avec un espace de lutte
sociale plus global.
Cette étude prend l'exemple du secteur de la gouvernance de l'Internet, comme
espace transnational de lutte relativement autonome, mais inséré dans des
dynamiques de changement plus globales dans une période marquée par le
triomphe des idées néolibérales. Elle rappelle quelques éléments de la genèse de ce
champ transnational afin de montrer qu'une élite du pouvoir s'y est formée,
caractérisée par sa cohésion idéologique et sa capacité de circulation
institutionnelle. L'étude des élites transnationales de la gouvernance de l'Internet
peut permettre de mieux comprendre le changement dans les formes de
gouvernance du secteur des télécommunications. L'argument principal est l'idée
selon laquelle les élites transnationales sont un type d'acteur majeur dans la
politique mondiale et participent au changement dans leur champ d'action
spécialisé ainsi que sur le plan général de la politique mondiale. Leur étude permet
une perspective plus différenciée et contextuelle des dynamiques de changement
global en focalisant l'étude sur les acteurs de changement plutôt que sur les
structures de domination.
Nous verrons dans un premier temps en quoi la gouvernance de l'Internet constitue
une étude de cas intéressante pour réfléchir à l'autorité privée transnationale et
aux changements apportés par le processus de mondialisation. Dans un deuxième
temps, les approches critiques d'économie politique internationales seront
mobilisées afin de penser le changement international et les nouvelles formes de
gouvernance en incluant les acteurs non-étatiques à l'analyse. Puis, nous
introduirons les concepts d'élite du pouvoir et de champ afin de complémenter les
approches critiques d'économie politique internationale en adoptant une vision
différenciée et basée sur les acteurs qui permette de penser le changement
sectoriel et global dans la politique mondiale.
La gouvernance de l'Internet comme
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Mcirsocorsft
12/07/2012 05:37
Stratégie Mix Marketing Microsoft
Stratégie Mix Marketing Microsoft
STRATEGIE MIX MARKETING DE MICROSOFT.
Politique de prix :
Ventes au détail [modifier]
En France, le prix des logiciels Microsoft n'est pas fixé par Microsoft. En effet, Microsoft négocie un prix avec chacun de ses grossistes et laisse ces derniers déterminer la marge qu'il convient d'appliquer en fonction du marché de chacun[1].
Cette pratique semble particulière à l'Europe. En effet, si les sites microsoft.fr et microsoft.co.uk ne publient pas de prix de vente suggéré pour les différentes éditions de Windows Vista, le site américain, lui, le fait pour chacune d'entre elles[2].
D'où vient la différence assez importante (jusqu'à 87 % selon cet article) constatée entre le prix des licences françaises et le prix de leur équivalent américain ?
Les facteurs suivants expliquent une partie de cet écart :
* Les prix nord-américains sont toujours donnés hors-taxe alors que les prix français s'entendent TTC. Ceci explique environ 20 % de l'écart.
* Le nombre de grossistes est beaucoup plus important aux États-Unis qu'en France, ce qui augmente l'offre, et donc diminue les prix.
* Les charges que doivent payer Microsoft, les grossistes et les distributeurs sont passablement moins élevées aux États-Unis qu'en France.
Les écarts de prix constatés entre les licences américaines et les licences françaises des produits Microsoft ne sont pas exceptionnelles. On les constate régulièrement ailleurs. Par exemple Adobe Photoshop CS3 Extended coûte 83 % plus cher en France qu'aux États-Unis[3].
Politique de produits :
Windows [modifier]
Article détaillé : Windows.
Cette famille de systèmes d’exploitation est le principal produit de la firme et a été le second agent de son phénoménal succès (le premier ayant été le système d’exploitation DOS, dont les apports financiers récurrents ont financé le développement (déficitaire) de Windows jusqu’à la version 3.0 de ce logiciel, qui atteint alors son seuil de rentabilité).
Windows est installé sur presque 90 % des..
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Phases
12/07/2012 05:34
LES DIFFERENTES PHASES DU CYCLE DE VIE
2.2.1 Définition des Objectifs
Le management étudie la stratégie et décide de la nécessité de fabriquer ou acheter un
nouveau produit. On s'intéresse aux produits contenant du logiciel.
C'est pendant cette phase qu'est défini un schéma directeur dans le cas de la création ou de
la rénovation d'un système d'information complet d'une entreprise prenant en compte la
stratégie de l'entreprise (voir méthode Merise).
2.2.2 Définition des Besoins
Un cahier des charges est établi par le client après consultation des divers intervenants du
projet ( utilisateurs, encadrement...), un appel d'offres est éventuellement lancé.
Le cahier des charges décrit, en langage naturel, les fonctionnalités attendues du produit
ainsi que les contraintes non fonctionnelles (temps de réponse, contraintes mémoire...). Dans
le cas de la refonte d'un système complet on peut avoir un cahier des charges par sous
domaine.
Le produit intermédiaire obtenu à l'issue de cette phase est le cahier des charges.
On peut décrire le produit à partir de différents scénarii d'utilisation (Use Case). Le
chapitre 4 reprend ces méthodes.
Génie logiciel Anne-Marie Hugues © 19/12/02 2-3
2.2.3 Définition du Produit
Les spécifications précises du produit sont décrites ainsi que les contraintes de réalisation.
A l'issue de cette phase, les fournitures intermédiaires sont le dossier de spécifications
fonctionnelles et une première version du manuel utilisateur.
On peut également désigner cette phase par le terme analyse des besoins. A l'issue de
cette phase, le client et le fournisseur sont d'accord sur le produit à réaliser et les contraintes
auxquelles il doit obéir ainsi que sur la façon de l'utiliser et en particulier sur l'interface
utilisateur qu'il s'agisse d'une interface homme-machine ou d'une API.
Les produits intermédiaires à l'issue de cette phase sont
- le dossier d'analyse comprenant les spécifications fonctionnelles et non
fonctionnelles du produit
- une ébauche du manuel utilisateur
- une première version du glossaire contenant les termes propres au projet
Il existe différentes méthodes et formalismes qui peuvent être utilisés pendant cette phase,
ils seront vus au chapitre 4.
2.2.4 Planification et gestion de projet
Il est évident que le client comme le développeur doivent être d'accord sur les coûts et la
durée du projet. La phase de planification permet de découper le projet en tâches, de
décrire leur enchaînement dans le temps, d'affecter à chacune une durée et un effort
calculé en homme*mois. Il est également important de définir les normes qualité qui seront
appliquées comme la méthode de conception choisie ou les règles qui régiront les tests. On
notera également les dépendances extérieures (comme par exemple l'arrivée d'une nouvelle
machine ou d'un nouveau logiciel) afin de mesurer les risques encourus. Cette phase est
traitée en détail dans le chapitre 3.
Les produits intermédiaires à l'issue de cette phase sont
- le plan qualité,
- le plan projet destiné aux développeurs,
- une estimation des coûts réels (utile pour le management)
- un devis destiné au client précisant le prix à payer, les délais et les fournitures.
- une liste des dépendances extérieures
En cas de réalisation du produit par un sous-traitant le dossier de spécifications
fonctionnelles ainsi que le plan projet et le plan qualité terminent cette phase et sont
contractuels.
2.2.5 Conception globale
Pendant cette phase l'architecture du logiciel est définie ainsi que les interfaces entre les
différents modules. On veillera tout particulièrement à rendre les différents constituants du
produits aussi indépendants que possible de manière à faciliter à la fois le développement
parallèle et la maintenance future. Nous reviendrons sur les différentes méthodes de
conception dans le chapitre 5 consacré à ce problème.
A l'issue de cette phase les produits
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