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Créé le : 30/10/2011 10:35
Modifié : 26/12/2012 21:55

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C72, D72

02/05/2012 08:40

 C72, D72


Notre modèle considère une élection majoritaire entre deux candidats les un idéologue engagé dans une politique déterminée et un idéaliste qui met en œuvre le choix a posteriori de la majorité. Les électeurs sont conscients que leurs classements individuels des politiques peuvent changer après l'élection selon des chocs communs ou idiosyncrasique. Nous montrons que dans l'équilibre de l'idéologue bat souvent l'idéaliste, même si ce choix fait mal à tous les électeurs. Inefficacité se pose à la fois pour sincère et pour les électeurs stratégiques, nous montrent également qu'il est plus répandue dans ce dernier cas. Les groupes peuvent être inflexible, même si chaque individu a une préférence pour la flexibilité. (JEL C72, D72)






Lumières et romantisme

23/04/2012 11:33

Lumières et romantisme


Nécessité, liberté et humanité : le combat pour la vie de l'esprit

 

Le début de la relation conflictuelle entre l'Aufklärung et le romantisme s'incarna dans le Pantheismusstreit (la querelle du panthéisme) où les principaux protagonistes, à savoir Jacobi, Mendelssohn et plus tard Kant influencé par la prise de position de Wizenman, se trouvèrent embrigadés dans un vif débat concernant la place de la raison dans les choses de la théologie. Parallèlement, le mouvement Sturm und Drang sévissait, et de 1798 à 1800 Hölderlin, Tieck, les frères Schlegel et Novalis fondaient la revue de l'Athenaum.

            Comme ce mouvement est interprété à l'aune de la schwärmerei kantienne (cette exaltation de l'esprit qui traduit littéralement le mouvement de l'essaim [= Schwärm], c'est-à-dire une pensée qui ne sait pas où elle va parce qu'elle ne sait pas s’orienter), il est perçu de manière négative, soit comme le délire d'exaltés, soit comme incarnant dans le cadre national le parti pris du Volksgeist. Reste que pour la plupart, les têtes de file du romantisme allemand sont issues de la pensée kantienne, dans une tentative de dépassement et de conservation (l’Aufheben de Hegel). Le mouvement principal du romantisme consistait ainsi à libérer l'homme du joug des forces cosmiques qui étaient en train d'être mises en place pour le grand processus de la prosperity qui allait culminer dans la seconde moitié du XIXe siècle.

 

Les débuts du romantisme : le Pantheismusstreit ou "querelle du spinozisme"

 

Mais retraçons tout d'abord les débuts de cette opposition. Elle se cristallisa autour de l'interprétation par Jacobi d'une formule grecque qu'avait adopté Lessing peu avant sa mort : en kai pan (cette formule, les Fichte, Schelling, Hegel et autres devaient encore l'entendre). Pour lui, cette formule se ramenait à du spinozisme, en tant qu'elle prétendait confondre, comme dans le Deus sive natura, la substance et ses modes, c'est-à-dire Dieu et ses attributs, ses façons de se manifester (en quoi précisément la querelle était aussi querelle du panthéisme, c'est-à-dire Dieu en tout ou Dieu partout). Or Jacobi réfutait le spinozisme en tant qu'échec du rationalisme à définir et surtout à exprimer Dieu. Raison pour laquelle il devait faire plus tard de Kant un représentant du spinozisme. Etant donné l'échec de la raison à s'exprimer correctement dans les choses de la théologie, comme en témoignait du reste la publication récente (1781) de la Critique de la raison pure et ses considérations sur la dialectique, Jacobi désirait s'en référer à la foi, à l'illumination pour pouvoir s'intéresser aux choses essentielles. Son kühne Schwung (que l'on peut traduire, selon le point de vue, soit par un audacieux élan, soit par un salto mortale ou saut périlleux) était destiné ainsi à l'intuition divine. Mendelssohn lui, qui réfutait également Spinoza, ne se résiliait pas à penser que son ami de longue date, Lessing, s'était converti au panthéisme avant sa mort, et s'attelait davantage à réfuter l'interprétation spinoziste de la nature du Dieu. Pour Mendelssohn, il fallait simplement s'en référer au bon sens en ce qui concerne le savoir théologique. C'est précisément ce contre quoi Kant écrira dans son opuscule paru à la Berlinische Monatschrift de Biester en août 1786.[1]

En réalité, l'ambiguïté concernait surtout le prétendu spinozisme de Lessing, et celle de la formule en question. En précisant les termes, on s'aperçoit que la formule est compréhensible de deux façons :

En kai pan : on a affaire à une juxtaposition - L'Un et le Tout.

En panta : c'est une opposition – Un/Tout ou Unité/Totalité.

Le romantisme se présente comme une pensée du symbole (au sens du sunbollon grec qui réunit deux opposés en un). Le problème étant qu'il s'agissait surtout pour Kant de défendre les Lumières contre l'interprétation inopportune qu'en faisait Mendelssohn. Pour le dire brièvement, celui-ci se réclamait de Kant pour prôner la force du "bon sens" dans les choses de la théologie. Maints détails seraient encore à rajouter, comme la judéité de Mendelssohn, ou bien encore la perspective de Jacobi dans ce dépassement de la raison. Il importe surtout, au plus haut point, de préciser que dans cet apparent combat entre les Lumières et le romantisme transparaissait une même volonté de réserver à la spiritualité humaine le droit de s'affranchir de la pure et simple factualité qui régnait dans les choses de la nature. C'est pourquoi Kant en voulait beaucoup moins à Jacobi de chercher à s'approcher des choses divines qu'à Mendelssohn de « couler », pour ainsi dire, la raison, en voulant la défendre par le biais d'une simple disposition basse et servile que Mendelssohn nommait "l'entendement commun".

            Il faut noter, point central, la cristallisation autour du personnage de Spinoza. Car la critique de son système ne s'arrêtera pas aux attaques lancées par Jacobi. Dans la période à suivre, Spinoza devait rester l'incarnation même du réalisme mort. On note, par exemple, la critique chez Fichte, d'une philosophie de la passivité, qui croit illusoirement s'élever au-dessus du sensible. C'est qu'il faut lier l'importance du personnage au contexte de l'époque où, contrairement à ce que l'on croit couramment, ce n'était pas le dogmatisme qui était en faveur mais l'éclectisme auquel la génération prékantienne à laquelle Fichte a appartenu s'est senti de répondre par "un rationalisme conséquent et rigoureux et face au scepticisme profond induit par l'éclectisme."[2]

 

Les motivations de la pensée Allemande

 

Les préoccupations métaphysiques qui président à l'émergence du romantisme sont, trop succinctement résumées, les suivantes. Depuis l'époque de la mathématisation de la nature, l'humanité européenne s'enracine dans une factualité de plus en plus affirmée. C'est-à-dire que l'idéal mécaniste des XVI et XVII siècle atteint l'homme même dans son accession au savoir. On établi des idéaux de méthode[3] et l'on fait de la raison l'instrument parfait par lequel l'homme pourra accéder à son humanité propre. Tout devient calqué sur le modèle mathématique (more geometrico et more mathematico). Si avec Descartes la raison est maintenue dans son origine divine, les empiristes britanniques s'empressent rapidement d'en faire le résultat pur et simple des Data sensibles. Pure et simple factualité de la raison, et donc pure et simple factualité du réel. Il en résulte l'incompréhensibilité totale du monde, si ce n'est dans l'ordre pra(gma)tique. "Époque de l'égoïsme, causé par la foi ébranlée, lors du litige sur la constitution, tandis que l'entendement lui-même n'a pas de force propre à susciter l'enthousiasme. L'entendement devient alors l'instrument de calcul de l'intérêt : - les Lumières – […] Le langage et le concept de l'époque se confondent entièrement avec le monde sensible, et avec le calcul de celui-ci par l'égoïsme." [4]

D'où la tentative de Kant pour sauvegarder la fonction métaphysique de la raison. Il ne s'agit plus avec Kant d'essayer de donner à la métaphysique les succès que permet à toutes les autres sciences la méthode mathématique, mais de faire de la raison le lieu d'une réflexion spécifique. Tout en approuvant le succès des sciences naturelles dans leur domaine, Kant proclame l'autonomie de la raison dans le domaine moral et laisse une place libre pour une faculté humaine qui dépasse le pur et simple agencement mécanique de la nature. Si la raison est naturellement poussée à s'orienter vers des domaines transcendants (le Monde, l'Ame et Dieu), c'est parce que sans leur existence la vie d'un être doué de raison n'aurait pas de sens. Pensée de la liberté, pensée d'une pensée libre des purs facta extérieurs, la philosophie de Kant ouvrait ainsi la perspective d'une théorie de l'esthétique comme lieu de la manifestation de la liberté.

D'où, en conséquence, le mythe de Faust, qui se cristallise sous la plume de Goethe, trop influencé par Kant pour ne pas voir l'implication métaphysique qu'a le contexte prussien d'une récupération de l'hégémonisme romain dans une nation militarisée à outrance et qui forme le prototype du mythe de l'Etat titan. Faust vend son âme contre la possibilité d'intuitionner la vérité du monde, en dehors des préoccupations quotidiennes, mais se perd dans le mauvais infini des satisfactions immédiates du donné et du coup manque la trajectoire fondamentale pour laquelle il s'était engagé. En perdant son âme, il perd le sens de la quête que constitue le regard dans ce qui est.

Bien sûr, Kant n'est pas le seul à s'être opposé à cette façon de voir l'humanité. On peut mentionner celui qui le réveilla de son sommeil politique, Rousseau, qui, d'une façon pour le moins singulière, s'opposait également aux mœurs de son temps, où il voyait une émancipation dangereuse de l'humanité à l'égard de ses principes les plus profonds et les plus propres, mais dont l'influence se formula de façon beaucoup plus explicite dans le domaine politique. Il est d'ailleurs amusant de remarquer qu'en s'opposant aux Lumières, Rousseau constitua le socle théorique de ses plus fervents défenseurs, et s'institua finalement en ennemi de ce qu'on appellera plus tard le romantisme politique. Et puis Herder aussi opéra une tentative singulière pour réinterpréter l'humanité à l'aune du schéma leibnizien de la monade, élargi au niveau des peuples entiers. Sa tentative eut beaucoup plus de résonance dans le romantisme que celle de Rousseau.

            En même temps, la réussite manifeste de la nouvelle science ouvrait de nouvelles perspectives pour la philosophie qui apparaissent de la façon la plus évidente dans l'optimisme croissant qui est celui de la période qu'inaugure Kant, concernant la perspective d'une résolution définitive des plus grands problèmes de la métaphysique.

 

Dans la perspective kantienne : suppression et conservation

 

      Kant a "conduit l'esprit vers son intériorité, ou lui a imprimé une direction vers l'intérieur par là même qu'il trouve en soi l'objet qu'il croyait toujours être hors de lui, par là même qu'il devient sujet-objet, et que ainsi le moi est en son fond la substance, ce que Fichte énonça pour la première fois." (Schelling)

 

Dans un certain sens, Kant fait partie du romantisme. Il a vécu à l'époque où la spiritualité allemande "projette pour la dernière fois, dans le principe, la possibilité pour l'homme de ne pas s'engager totalement dans le chemin de l'extériorisation absolue, de ne pas opter pour une domination sur la nature qui le réduit en définitive à la servitude, pour l'insertion dans un règne de forces colossales qui au bout du compte livrent l'humanité en proie à leur déchaînement irrationnel."[5] Cela signifie que Kant, malgré l'opposition que l'on fait couramment entre sa pensée et celle des romantiques Allemands, participe avant tout de cette volonté d'affranchir l'homme de la tutelle des forces cosmiques qui sont employées en faveur de l'inéluctable mouvement de l'histoire. Hölderlin lui-même, qui parlait de "ténébreuse philosophie des lumières", bernant la "conscience par la pseudo-philosophie des autres"[6], était un lecteur assidu de Kant, essayant de se "familiariser avec la partie esthétique de la philosophie critique"[7], qui l'inspirera pour un essai. Malheureusement, Kant a lui-même participé de la déroute de ses successeurs, en condamnant par exemple les écrits de Fichte sur la seule base de quelques termes malencontreusement interprétés, comme l'absolu ou l'intuition intellectuelle.



[1]           Que signifie s'orienter dans la pensée ?

[2]           Isabelle Thomas Fogiel, Critique de la représentation, Etude sur Fichte, Vrin, 2000, p.280

[3]           Voir, concernant la question de la méthode au XVII°, G.Gusdorf, La révolution galiléenne, chap. 2 : "La méthode", Payot, 1969

[4]           Fichte, La doctrine de l'Etat (1813), Vrin, 2006, pp. 185 et 187

[5]           Jan Patočka, "La spiritualité allemande à l'époque de Beethoven" in L'art et le temps, P.O.L.

[6]           Lettre à son frère du 21 août 1794.

[7]           Lettre à Hegel du 10 juillet 1794.

 

 






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