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zaher.nourredine@gmail.com

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Créé le : 30/10/2011 10:35
Modifié : 26/12/2012 21:55

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[ Economie ] [ Philosophie ] [ Commerce. ] [ Kant ] [ Hegel ] [ ASp ] [ C ] [ Micro-economique ] [ Macro-economie ] [ Social ] [ Emploi ] [ Aristote ]

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25/07/2012 06:24

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http://rbls.org/sitemap/zwwibumqh.0.html






Le travail

20/07/2012 21:20



 

 

Aujourd’hui, l’ensemble du corps social partage la représentation d’une femme vue comme « l’égale de l’homme ». Parallèlement, les femmes, comme l’étude précédente parue en 1988 l’avait déjà souligné, développent une représentation de soi plus autonome que celle qu’elles accordent par ailleurs à l’ensemble du groupe féminin, ce qui manifeste, à notre sens, un profond désir d’autonomie et de valorisation.

 

  • La représentation que les femmes se font actuellement d’elles-mêmes est proche de celle attribuée au groupe de la femme actuelle.

Représentation idéale de la femme par les femmes et représentation idéale de la femme par les hommes restent très proches.

La variable âge joue un rôle important, signe d’un effet de génération.

  • Hommes et femmes, quel que soit leur âge, considèrent que, dans tous les domaines, la femme évoluera dans les vingt prochaines années vers une plus grande autonomie (seule variation significative sur les représentations prises deux à deux entre les représentations actuelles et futures).

 

Cette représentation future est d’ailleurs quasi identique entre les hommes et les femmes de chaque tranche d’âge, indiquant ainsi une homogénéité dans la perception de l’évolution de la femme.

Ceci pourrait nous renvoyer à la recherche effectuée en 1988 dans laquelle nous avions constaté que les hommes aspiraient à un idéal féminin proche de l’idéal masculin, c’est-à-dire répondant à des caractéristiques d’ouverture et de modernité.

 

La représentation désirable est plus traditionnelle que la représentation future selon les deux sexes mais, de plus, en ce qui concerne les hommes, elle est plus traditionnelle que leur représentation actuelle de la femme.

Ces différents écarts ne sont cependant pas significatifs et ne signifient donc pas qu’il s’agisse d’une représentation désirable trop éloignée des représentations actuelles ou futures.

 

 

  • Les femmes et les hommes ayant participé à cette étude ont une représentation sensiblement identique d’eux-mêmes. Celle-ci tend vers l’autonomie et pourrait être qualifiée de « moderne ». Cette tendance moderne est d’autant plus marquée que les sujets sont jeunes, même sans générer pour autant un écart significatif.

Nous remarquons, grâce aux affinages par thèmes, qu’elle est particulièrement prononcée au niveau de la politique et de l’éducation.

 

 

  • Hommes et femmes sont majoritairement favorables à une éducation fondée sur des principes égalitaires entre garçons et filles, à une plus grande orientation des filles vers les filières scientifiques et technologiques, à une part plus importante consacrée à l’éducation à la sexualité au collège et au lycée ainsi qu’à la parité dans le domaine de la politique. Ceci s’explique par une forte homogénéité des items de la politique et de l’éducation.
  •  

La famille , la cité , l’économie. La majorité des sujets sont  en effet  favorables au travail à temps partiel, au fait d’avoir au moins trois enfants et d’être mariés.

Il en découle que, quel que soit le sexe, nous observons une hiérarchie dans la perception des thèmes, du plus conservateur au plus moderne : celui de la famille, du travail, l’éducation et de la politique (différence significative ci-dessous).

 

 

 

Cette convergence des représentations féminines et masculines traduit sans doute une évolution dans les comportements et la reconnaissance d’une possible égalité entre hommes et femmes dans les différentes sphères de la vie familiale, professionnelle et politique. On pourrait donc avancer l’hypothèse que la femme commence à s’identifier au modèle unisexe idéalisé il y a 15 ans.

 

En dépit d’une différence significative que la femme  entre en représentations des deux sexes, nous observons tout de même un certain consensus entre hommes et femmes dans la représentation du groupe féminin. Cette dernière tend en effet vers l’autonomie, principalement chez les hommes et cette vision est d’autant plus accentuée qu’ils sont jeunes (origine statistique de la différence de représentation selon la variable sexe entre les femmes et les hommes se situe au niveau des 18-39 ans). Notons que l’on retrouve en moyenne deux axes toujours relativement traditionnels : le mariage et le travail à temps partiel.

On peut d’ores et déjà avancer que la femme est actuellement perçue comme insatisfaite de sa position et que les évolutions à venir ne sont souhaitées ni par les hommes (ce à quoi l’on pouvait éventuellement s’attendre), ni, ce qui peut sembler beaucoup plus surprenant, par les femmes elles-mêmes.

 

Ceci pourrait laisser présager d’une certaine difficulté d’évolution des mentalités et des représentations si cette évolution se poursuivait (possible ancrage de la culture, réticence au changements…).

 

Un affinage plus précis par tranches d’âge fait ressortir différents résultats :

 

  • Les représentations des hommes et des femmes de 40-59 ans sont conformes à la moyenne globale, avec une représentation désirable de la femme se situant à mi-chemin entre leur représentation actuelle, plus traditionnelle, et leur représentation future, plus moderne.

 

  • La représentation moyenne future des 25-39 ans (tous sexes confondus) est très proche de leur représentation désirable. Cette dernière représentation est d’ailleurs la plus moderne de toutes les tranches d’âge. Les 25-39 ans considèrent que la femme sera, dans vingt ans, assez proche de leur représentation désirable de la femme. Cette tranche d’âge se positionne comme la moins réfractaire aux évolutions de la femme.

 

  • La représentation actuelle moyenne des 60 ans et plus est très proche de leur représentation désirable ; ils considèrent donc que la femme actuelle est presque conforme à ce qu’elle devrait être. Précisons cependant que les femmes estiment qu’elles devraient tendre vers plus d’autonomie alors que les hommes soutiennent la position opposée.

 

  • Les femmes de 18 à 39 ans sont les seules à avoir des écarts significatifs entre leur représentation actuelle et désirable. Ce sont celles qui sont le plus insatisfaites de leur situation actuelle.

 

  • Les femmes de 25-39 ans sont les seules à avoir une représentation désirable de la femme qui soit plus moderne que leur représentation future. Elles considèrent donc qu’après les évolutions, dans les vingt prochaines années, la femme devra encore plus évoluer vers l’autonomie. Pour elles, les évolutions ultérieures sont souhaitables.

 

  • Les femmes de 40-59 ans ont les représentations actuelles mais surtout futures les plus modernes des femmes. Elles ont aussi le plus fort écart entre les représentations actuelles et futures.

 

 

Ce résultat peut s’expliquer soit par le fait que ces femmes nées entre 1944 et 1963, en pleine phase d’Après-guerre, ont directement vécu les évolutions majeures menant à une plus grande reconnaissance des femmes. Ayant vécu ces avancées, tant au niveau de la famille, de la politique, du travail que de l’éducation tout au long de leur vie, il semble compréhensible qu’elles considèrent qu’une telle évolution puisse se poursuivre au même rythme à l’avenir.

 

 

 

  • Cependant, il nous semble important de remarquer que, si les hommes et les femmes semblent attendre de nouvelles évolutions vers une plus grande autonomie dans les prochaines années, ils apparaissent inquiets de ses possibles conséquences ; l’inquiétude étant la plus marquée concernant le thème de la famille. Sur ce thème, les hommes et, dans une moindre mesure, les femmes, souhaitent conserver un modèle plus « traditionnel ». Il s’agit sans doute là de l’un des défis posé par l’émancipation de la femme.

 

  • La femme est enfermée dans un stéréotype de dépendance négative. Elle aspire à plus d’autonomie et d’ouverture sociale.
  • Elle a le sentiment d’une identité problématique, sa situation reflète le conflit interne de la femme moderne, partagée entre le poids négatif de la tradition et l’aspiration à une vie sociale plus active : davantage d’autonomie et d’ouverture vers la société.
  • La représentation qu’elle a de son groupe est négative. Elle subit une situation de domination de la part des hommes.
  • Elle manifeste son irritation vis-à-vis d’une telle situation qu’elle ressent, si on la compare à celle des hommes, comme beaucoup plus éloignée de l’idéalité.
  • Les hommes établissent sur les femmes les mêmes représentations que celles-ci.
  • Tous deux, hommes et femmes, aspirent à un même idéal très éloigné d’un modèle féminin en répondant davantage à l’image d’un stéréotype masculin.

 

 

 

Quinze ans plus tard, nous sommes en 2003 et l’accélération des processus de « féminisation » des institutions de pouvoir en France et en Europe nous conduit à nous interroger sur la permanence des résultats précédents : le décalage entre la réalité vécue et celle qui est souhaitée s’est-il estompé à la suite, notamment, d’une promotion très importante de l’égalité des sexes dans la vie politique (i.e. : Loi sur la parité, fin 1999) ? En un mot, sommes-nous plus proches de l’égalité des femmes et des hommes dans la société ?

 

 

 

Les femmes en France et mondial (culturel)  au niveau de 4 thèmes :

 

 

La Famille

 

 

L’éducation des enfants

 

La Politique

La cité

 

LE Travail

L’agriculture

La terre

Les minéraux

Les eaux

 

:

 

 

Famille

  • Partage des tâches familiales par les deux conjoints
  • Importance du mariage / union libre
  • Nombre d’enfants
  • (non) Egalité des hommes et des femmes dans la gestion des biens de la famille et des enfants suivant la situation familiale

 

 

Education

  • Principes d’éducation égalitaires / différents entre l’homme et la femme
  • (non) Renforcement de l’éducation sexuelle au collège et au lycée
  • Plus ou moins grande orientation des filles dans les filières scientifiques et technologiques

 

 

Travail

  • (non) Egalité dans l’accès au congé d’éducation parentale
  • Temps passé au travail (temps plein / temps partiel)
  • Accès plus ou moins important des femmes à des postes de direction ou à des carrières scientifiques

 

 

Politique

  • (non) Parité au sein des instances locales (Conseils municipaux)
  • (non) Parité au sein des instances nationales (Parlement)
  • (dé) Favorable à l’élection d’une femme à la Présidence de la République

 

Les quatre thèmes et les items correspondants sont appréhendés de façon répétitive pour chacune des représentations au moyen d’une échelle bipolaire de 10 cm. Chaque extrémité de cette échelle correspond à des positions que l’on qualifiera :

 

 

  • D’autonomie (comprise entre 0 et 5 cm)
  • De dépendance (comprise entre 5 et 10 cm)

 

 

 

  • La représentation de la femme française a-t-elle évolué depuis 15 ans ?
  • Les femmes manifestent-elles toujours une réelle insatisfaction vis-à-vis de leur situation ?
  • Dans quelle mesure hommes et femmes partagent-ils la même représentation identitaire de la femme française ?
  • Hommes et femmes aspirent-ils à une même représentation idéale de la femme ? Cet idéal est-il toujours très éloigné de la réalité ?
  • Enfin, hommes et femmes aspirent-ils à une plus grande autonomie ?

 

 

 

 

Au niveau des thèmes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au-delà de l’observation globale sur les représentations actuelles, futures et désirables, on constate divers affinages au niveau des thèmes de l’étude.

Nous avons constaté que la représentation masculine désirable moyenne de la femme était plus traditionnelle que la représentation actuelle moyenne.

Cela est exact seulement pour les thèmes de la famille et de la politique. Ceux de l’éducation et du travail restent dans le cadre général.

Ensuite, on constate, pour les deux sexes, dans le thème de la famille, une représentation désirable plus traditionnelle que dans les deux autres représentations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cet écart est cependant seulement significatif pour les hommes, en ce qui concerne la représentation actuelle, mais surtout en ce qui concerne à la représentation future. On pourrait envisager que la famille corresponde à une partie du noyau central de la représentation de la femme qui soit alors un des aspects les plus résistant aux changements.

 

On observe aussi pour les deux sexes l’inversion d’ordre des thèmes entre les représentations actuelle et future par rapport à la représentation désirable : du plus dépendant au plus autonome, travail, famille, éducation, politique, devenant famille, travail, éducation, politique.

 

Il faut remarquer, au niveau des représentations féminines, la grande proximité des thèmes du travail et de l’éducation entre le futur et le désirable qui laisse présager que pour ces deux thèmes, ce que les femmes deviendront dans vingt ans correspondra à ce qu’elles souhaitent aujourd’hui être.

 

Au niveau des items

 

Travail

 

 

Les items du travail enregistrent une interaction significative essentiellement due à un item.

En effet, l’ensemble de la population estime que la femme est, sera et devrait être favorable au travail à temps partiel (vision traditionnelle) et à l’orientation de plus de filles vers des postes de direction où  des carrières scientifiques.

La forte évolution concerne l’accès au congé d’éducation.

Les hommes comme les femmes considèrent qu’il devrait être accessible à l’un des deux parents salarié, sans distinction de sexe.

 

 

 

Politique

 

 

L’effet d’interaction au niveau du thème politique est particulièrement important sur l’ensemble des items.

La représentation des hommes correspond au schéma que l’on aurait pu attendre: du plus au moins moderne, en allant des instances politiques locales, nationales jusqu’à la présidence de la république et ce, quelle que soit la représentation considérée.

Sur ces trois items, la représentation désirable est plus traditionnelle que la représentation actuelle, et la représentation future laisse entrevoir une légère évolution vers l’autonomie.

 

Les représentations des femmes semblent de prime abord plus difficile à expliquer. En effet, les femmes semblent être plus favorables à la parité dans les instances nationales (députés…) que dans les instances locales (conseillers municipaux), pour les trois représentations. Cela peut s’expliquer par certaines réponses de sujets lors de la passation du questionnaire, estimant que s’investir dans ce type d’activité prendrait trop de temps aux femmes (nombre de réunions, heures des réunions).

Concernant l’accession d’une femme à la présidence de la République, elles n’y sont que faiblement favorables actuellement, mais considèrent favorablement cette éventualité à l’avenir.

 

Education

 

 

L’effet d’interaction est ici présent au niveau des écarts entre les représentations futures et désirables. Deux items sont caractéristiques de cette interaction : celui de l’orientation des filles et  celui des principes d’éducation.

Ce dernier se caractérise chez les hommes par une représentation désirable bien plus traditionnelle que leur représentation actuelle, alors que chez les femmes, ces deux représentations sont quasiment au même niveau. Les femmes pensent que, dans vingt ans, comme elles le devraient, les femmes seront favorables à une éducation fondée sur des principes égalitaires entre l’homme et la femme.

 

 

Selon les hommes, à l’inverse, cette égalité devrait être bien moindre qu’elle ne le sera dans l’avenir. Cet item concernant l’orientation prouve une inversion des tendances entre hommes et femmes : les hommes ont une représentation désirable plus traditionnelle que leur représentation future, contrairement aux femmes.

En ce qui concerne l’orientation, les femmes désireraient que plus de filles soient orientées dans les filières scientifiques et technologiques. En matière d’éducation sexuelle, hommes et femmes s’accordent à dire qu’il y aura et qu’il doit y avoir un renforcement de l’éducation de la sexualité au collège et au lycée.

 

Famille

 

Le dernier résultat marquant sur ce thème concerne le partage des tâches familiales. Les représentations actuelles et futures des hommes et des femmes sont très proches. Cependant, les femmes désireraient significativement plus que les hommes que les tâches familiales soient partagées par les deux conjoints.

 

 






Réseaux numériques Nz

14/07/2012 16:59



 

RESEAUX NUMERIQUES ET TECHNOLOGIES D'INFORMATION

ET DE COMMUNICATION :

NOUVELLES PERSPECTIVES ET ENJEUX

                                             

                                              DES LANGUES VIVANTES

 

                                                            ET 

 

                                                            DU

 

                                                    COMMERCE 

 

 

Ecrit par zaher nourredine technicien en informatique .diplome de vente iv ,aes .

 

 

 

  1. Les langues vivantes, une discipline très utilisatrice de technologie

 

L’une des particularités de l’enseignement des langues vivantes est que la méthodologie déjà traditionnelle de cette discipline fait depuis près de quarante ans une large utilisation des technologies de l'information et de la communication : emploi de ressources iconographiques, utilisation de ressources audio, ressources vidéo, enregistrement des élèves… Par ailleurs, les laboratoires de langue sont depuis trente ans déjà utilisés dans les établissements scolaires.

Et cela est bien compréhensible, car l’enseignement des langues vivantes vise à développer des capacités complexes qui sont à la fois de l'ordre des savoirs, des savoir-faire. Leur acquisition demande donc un entraînement physique intense ainsi qu’une exposition importante à la langue. Si les Technologies d’Information et de Communication doivent permettre d’accroître ces processus, il n’en demeure pas moins vrai qu’elles ne peuvent accomplir des « miracles », pas plus qu’un professeur équipé d’un bout de craie et d’un tableau noir ne saurait faire apprendre de manière acceptable une langue de communication courante.

  1. Dans quels moments de l'enseignement des langues vivantes, les TIC sont-elles utilisées pour les apprentissages?

Tout au long de sa pratique professionnelle, le professeur de langue vivante utilise divers outils en des lieux qui doivent être forcément adaptés :

- en amont du cours en phase d’élaboration du projet pédagogique,

- pendant la séance lorsqu’il s’adresse à la classe entière ou qu’il organise le travail en groupes restreints,

- en aval enfin dans son rôle d’évaluateur et lorsqu’il apporte une aide au travail personnel.

Les activités des élèves sont diverses : au sein du groupe-classe de façon collective ou individuelle, ou en autonomie chez eux, au CDI ou dans tout autre lieu équipé.

Dans le cadre du tutorat : l'évolution contemporaine des technologies permet à l'élève de recevoir une aide adaptée, y compris à son domicile personnel ou en un lieu adapté en utilisant les ressources d' Internet.

Nous trouvons 5 domaines fondamentaux où l’utilisation des TIC est importante :

    1. Les techniques de la classe : l’utilisation de ces techniques se décline en trois aspects principaux :

  • utilisation de documents audio pour le décodage de l'oral, pour l'exposition à la langue et pour la compréhension approfondie de l'oral,

  • utilisation de documents visuels, de documents vidéo (vidéo en réseau ou vidéo-projeté), de DVD vidéo-projeté ou de CDRom, pour déclencher les actes de parole, pour explorer des champs lexicaux, pour mettre en oeuvre des fonctions langagières sur la base des situations observées, enfin pour prélever des informations propres à développer les compétences culturelles sur lesquelles mettent l’accent les nouveaux programmes de langues vivantes.

  • enregistrement des élèves avec du matériel audio ou multimédia afin d’accroître et de contrôler les performances.

    1. Le travail individuel de l'élève : exercices d'application (manipulation en situation expérimentale systématique) et d'entraînement oral (audition, prononciation), réinvestissement, re brassage, approfondissement par des travaux à partir de documents multimédia fabriqués par le professeur, prélevés en ligne ou sur CDRom mettant en oeuvre l'ensemble des compétences acquises : compréhension de l'écrit, compréhension de l'oral, compétences culturelles, expression écrite, expression orale).

    2. Le travail autonome de l'élève : recherche et production de travaux personnels (encadrés ou non), utilisant des ressources en ligne ou captives (CDRom, sites capturés pour plus d’efficacité et de sécurité) et le courrier électronique.

    3. Les relations internationales et la correspondance scolaire : échange d'informations, de courrier, de documents audio, vidéo, iconiques par la messagerie électronique.

    4. L'enseignement à distance sous toutes ses formes : enseignement non présentiel, enseignement hybride, c’est à dire associant présence de l’enseignant et utilisation de ressources à distance, tutorat…(cf. infra point 6)

Mais ces trois derniers items qui appartiennent à l'univers de la e-education (terme que nous préférons à l’anglais e-learning qui se réfère par ailleurs exclusivement à la « formation ») ne sont rien sans le premier d'entre eux qui est l'apprentissage communicatif au sein du groupe-classe ou au sein du groupe d'interaction.

En langues vivantes, parler d'auto apprentissage ou d'auto formation est un leurre, même en utilisant les ressources de réseaux numériques. En effet, le travail individuel de l'apprenant ne peut consister qu'en une remise en jeu des capacités acquises dans les échanges communicatifs.

C'est pourquoi l'aspect fondamental pour la discipline "Langues vivantes" est la mise en œuvre des échanges et les conditions de l'exposition des élèves à la langue étrangère.

Le débat sur la prééminence du médiateur humain ou du tutoriel multimédia est totalement hors de propos, car la machine ne peut remplacer l'homme : elle ne peut que servir à l'entraînement, au re brassage, à la mise en pratique et à l'élargissement de ce qui a été mis en oeuvre en groupe dans l'échange communicatif.

Pour ces motifs, notre attention se porte avant tout sur l'équipement des locaux où se préparent et s'effectuent ces apprentissages, c'est à dire en premier lieu les salles de la classe, mais également sur les ateliers de langue (souvent appelés « laboratoires multimédia »), sur le cabinet de langue et sur les équipements complémentaires situés au CDI. L'efficacité de tels équipements sous-entend l'existence dans chaque établissement d'un département de langues vivantes, regroupant l'ensemble des ressources et permettant aux professeurs et aux élèves d'en tirer le meilleur profit.

Quelles sont selon nous les exigences à rechercher aujourd'hui en matière d'équipement technologique pour l'enseignement des langues vivantes, et pour quoi faire?

  1. Les préconisations des nouveaux programmes

L’enseignement des langues dans le second degré se caractérise par un recentrage sur les compétences de communication qui nécessitent une plus grande exposition à la langue ainsi qu’une aptitude accrue à comprendre des situations culturelles dans un contexte européen plus marqué  :

« Au collège comme au lycée, l’objectif principal de l’enseignement des langues vivantes étrangères est le développement des capacités et compétences de communication orale et écrite des élèves, quelle que soit la filière qu’ils ont choisie. Cette priorité s’inscrit dans le cadre d’une ouverture sur la dimension culturelle qui est indissociable de la langue apprise.

L’usage des technologies de l’information et de la communication sera encouragé afin de multiplier les approches et les occasions de mettre l’élève en contact avec des documents authentiques ou en communication directe avec des partenaires des pays de la langue étudiée. (B.O. n° 25, 24 juin 1999)

« Les programmes du lycée visent prioritairement l’amélioration des aptitudes des élèves à communiquer dans plusieurs langues… Comme au collège, l’enseignement des langues vivantes en seconde se fixe comme objectif prioritaire d’apprendre aux élèves à communiquer dans la langue étrangère ou régionale. Cette aptitude implique la maîtrise de compétences interdépendantes linguistiques et culturelles. » B.O. spécial n°7 du 3/10/02. Classes de 2de.

En classe de 1ère: « On se reportera ici au cadre commun de référence pour les langues (Conseil de l’Europe 2000) qui présente les différents domaines de compétence… les apprentissages lient de façon indissociable les apprentissages linguistiques et culturels… »

« Les compétences de communication :Les élèves abordent des documents variés. Ils peuvent en repérer les points importants et quelques détails pertinents, en s’appuyant sur la plus grande autonomie qu’ils ont acquise. Ils sont capables de comprendre en fin de cycle une langue orale standard » B.O. spécial n°7 du 28/08/03

« Il est indispensable aujourd’hui que les élèves préparant un CAP soient entraînés à l’utilisation des TIC. En effet, tout en poursuivant les objectifs propres à l’apprentissage des langues vivantes, ils s’entraînent au maniement d’outils modernes de communication tout en ayant la possibilité d’accéder à des activités vivantes, personnalisées et qui les mettent en contact avec une réalité étrangère authentique.» Documents d’accompagnement pour les programmes de langues vivantes au CAP (publication à paraître).

  1. Quelles conséquences pour l’équipement des établissements ?

    1. Un constat décevant :

Il apparaît clairement, au vu de ce qui précède, qu’un équipement technologique correctement utilisé est au cœur de la performance en langues vivantes.

Et cependant, malgré des recommandations réitérées, on a constaté ces dernières années une réelle pauvreté du matériel généralement mis à disposition dans les salles de langues vivantes : rareté des salles dédiées et réellement équipées (on y trouve parfois tout au plus une armoire contenant un magnétophone et des affiches aux murs), hétérogénéité des matériels et manque d'équipement global : absence d’écrans, impossibilité d’occultation des fenêtres, rareté des téléviseurs équipés de lecteurs de vidéo, absence de lecteur de DVD, absence quasiment totale de matériel de reproduction sonore intégrée (haut-parleurs pour lecteurs de cassettes), absence de rétroprojecteur, et même dans les établissements récemment équipés, absence de vidéo projecteur permettant de projeter sur un écran mural le contenu d’un écran d’ordinateur, organisation spatiale inadaptée etc.

    1. Des évolutions technologiques récentes

Alors que dans certains établissements, des laboratoires multimédia sont installés à grands frais (70 000 euros l’unité) par les collectivités territoriales, on constate que parallèlement et depuis des années, les salles de classes demeurent souvent insuffisamment équipées.

On assiste pourtant de nos jours à la propagation de technologies jusqu’ici fort rares en raison de leur coût élevé. Outre que les coûts diminuent de manière très sensible, le grand effort d’équipement réalisé par les collectivités territoriales ces dernières années apporte déjà une bouffée d’air importante pour l’enseignement des langues vivantes.

Un certain nombre de produits nouveaux suscitent un intérêt certain chez les professeurs qui ont eu la possibilité de les tester. Toujours plus nombreuses, les collectivités territoriales on doté en 2003 un nombre important d’établissements de nouveaux matériels1 : les tableaux interactifs (« Promethean ») sont des tableaux qui reproduisent l’écran de l’ordinateur et réagissent au contact, voire à l’écriture en intégrant les interventions de l’utilisateur : il est devenu un support essentiel pour les professeurs qui ont la chance de pouvoir assurer une grande partie de leurs cours dans une salle équipée et principalement consacrée aux cours de langues. Les conventions passées avec les chaînes de télévision étrangères (BBC et TVE notamment) donnent un accès libre de droit à des programmes de qualité qui permettent déjà de construire des séquences pédagogiques d’une grande efficacité : celle-ci sera encore accrue avec la mise en œuvre et le développement réel de l’Espace Numérique des Savoirs.

Certains CDI viennent d’être équipés d’un serveur VOD (Video On Demand) pouvant gérer jusqu'à 60 flux en simultané ce qui promet une utilisation du support vidéo dans des conditions de travail tout à fait exceptionnelles. Les enregistrements se feront donc sur support numérique et pourront être diffusés en simultané ou pour un travail individualisé sur la vingtaine de postes du nouveau CDI. Plusieurs établissement possèdent déjà cet équipement.

Des réflexions sont conduites sur le développement d’espaces de travail numériques permettant d'optimiser l'utilisation de la vidéo en cours et de mutualiser des ressources afin d'accroître l’efficacité pédagogique.

Or c’est dans l’équipement de l’ensemble des salles de classes et non dans l’installation d’un seul laboratoire sophistiqué que réside la clé de l’efficacité pédagogique en langues vivantes, car c’est dans les salles de classes que se déroulent les échanges, les activités et les interactions nécessaires à la construction du savoir. Mais, quelles sont aujourd’hui les nouvelles possibilités offertes par les TIC afin de rendre les apprentissages à la fois plus formateurs, plus attrayants et plus efficaces ?

    1. Quelles conséquences pour l’équipement de l’établissement ?

L’observation des conditions de travail dans plusieurs établissements nous ont permis de constater que les objectifs que nous visons et les moyens mis à disposition des professeurs et des élèves sont dans ce cas en totale adéquation. Les équipements nécessaires doivent être réalisés sur une grande échelle afin d’être évolutifs et de pouvoir s’adapter aux progrès techniques des matériels : il convient notamment que l’établissement soit câblé.

Réseau informatique couvrant l'ensemble de l'établissement avec prises informatiques dans la totalité des salles de plusieurs bâtiments.

    • Tour serveur de CD/DVD accessible depuis l’ensemble des postes de l’établissement, par exemple pour l’utilisation de diverses encyclopédies.

Salles de cours :

    • Vidéo-projecteurs fixes (fixés au plafond) ou mobiles pour une utilisation dans les salles informatiques ou dans les salles de cours (en association avec les ordinateurs portables mis à disposition des professeurs).

    • Ordinateurs en réseau distribués au pourtour de la salle pour des activités pratiques individualisées sur préconisation du professeur qui a préparé au préalable des activités ciblées (cf. infra). Dans cette disposition, les écrans sont visibles par le professeur.

    • Comptes individuels pour tous les élèves et tous les professeurs pour l’accès (limité) à Internet. L’accès à Internet doit être possible depuis tous les postes du lycée, facilement contrôlable par les professeurs et filtrage des accès à Internet.

En langues vivantes

    • Des cours particulièrement actifs sont mis en œuvre, notamment en demi-groupes de TD. L’exposition immédiate des élèves à une réalité linguistique authentique et l’immersion dans une situation pédagogique totale visent à développer successivement :

  • des capacités de compréhension de l’oral (notamment ici à travers le visionnement individualisé d’extraits de télévisions étrangères (acquis avec WinTV et Windows média encodeur),

  • des capacités d’expression orale (compte rendu, argumentation),

  • des capacités de compréhension de l’écrit (lecture guidée et individualisée de textes enregistrés sur le logiciel « Hot Potatoes »)

  • des capacités d’expression écrite (reformulation d’une situation, réponse à un questionnaire ouvert).

    • La disposition de la salle ainsi que les outils présents dans les salles de classe sont de nature à permettre un travail individualisé efficace, suivi d’une mise en commun : un vidéo-projecteur central est fixé au plafond, 15 postes sont répartis à la périphérie équipés de casques pour les travaux pratiques, des tables sont présentes au centre de la salle pour le travail en commun.

    • Dans le cas où les ordinateurs ne sont pas reliés au réseau, il est possible d’installer sur chaque ordinateur d’élève le document vidéo, ce qui permet notamment une très bonne simulation des conditions d'examen. Les élèves ont le temps nécessaire pour analyser l'enregistrement. Cependant, afin que le travail collectif d’échange qui suit soit profitable, il est indispensable que le document puisse être visionné par toute la classe en même temps en fin de séquence.

Ces équipements entièrement utilisés à des fins d’activités communicatives et culturelles sous la conduite du professeur constituent un exemple de ce qui peut être mis en œuvre avec des visées de formation ciblées et parfaitement contrôlées. Pour un coût très inférieur à celui d’un seul laboratoire multimédia, équipement lourd à gérer et peu utilisé, il est en effet possible d’équiper plusieurs salles de classe pour des activités pédagogiques d’une grande rentabilité.

    1. La gestion de l’espace

L’utilisation des équipements, les achats de matériel pédagogique et la mutualisation des pratiques entre les différentes langues vivantes peuvent être optimisées par l’existence d’un « département de langues vivantes » regroupant dans l’espace de l’établissement les classes dédiées à cette discipline autour d’un « cabinet de langues vivantes » animé par les professeurs. Ce cabinet de langues vivantes permet aux enseignants de s’auto former, de s’informer et de se documenter sur les ressources existantes dans le centre de ressources en langues, ainsi que de travailler à la préparation des activités en mutualisant leurs compétences.

L’espace doit être réaménagé afin de rapprocher les salles de langues vivantes pour permettre l’utilisation commune de certains équipements, outils pédagogiques ou documentaires2.

De même les salles de langues vivantes doivent être dédiées à cette activité (comme cela est le cas pour les disciplines scientifiques ou technologiques), car il n’est pas envisageable dans ces conditions que leur espace soit réorganisé à chaque heure de cours pour être partagé avec d’autres disciplines.

    1. Quelle configuration de classe pour l’enseignement des langues vivantes 

Certaines configurations offrent de réelles garanties d’efficacité pédagogique : disposition des élèves en U avec un ordinateur portable récent à disposition du professeur (moins de deux ans) équipé d'un lecteur de DVD, d’un lecteur MP3 et si possible connecté au réseau d'établissement. Celui-ci peut être doté d’une imprimante, et doit impérativement être relayé par un vidéo projecteur fixe capable de projeter le contenu de l’écran de l’ordinateur sur un écran mural ou sur un tableau interactif.

1ère configuration d’une salle multimédia3

Une salle Multimédia, 20 postes Windows 2000 avec casques dotée d’un serveur vidéo à la demande écrit en PHP sur serveur Apache qui permet aux élèves de choisir les vidéos sur lesquelles ils vont travailler usage individuel).

Un téléviseur et un magnétoscope dans la même salle pour les expériences de TV interactive.

PC portables pour le travail individuel.

Une TV et magnétoscope dans chaque salle.

2ème configuration d’une salle vidéo4

Une antenne parabolique et son récepteur analogique pour la réception de BBC World analogique ou d’une autre chaîne autorisée par convention pour un usage pédagogique.

  • Câblage de certaines salles pour réception satellite analogique en direct.

  • Une salle multimédia avec seize ordinateurs équipés avec Windows 2000 NT et un PC équipé avec Windows XP.

  • Un ordinateur "portable langues" et vidéo-projecteur pour utilisation de la vidéo numérique dans certaines salles.

  • Un tableau interactif pour des applications vidéos multimédia

  • Real Media Player, Quicktime et Windows Media Player sont les lecteurs utilisés.

  • Les PC sont installés le long des trois murs pour permettre de travailler avec un groupe d'élèves au milieu de la salle.

  • Utilisation de lecteurs MP3 (traitement du son pour un travail en espace langues et dans certaines salles)

  • Un serveur Apache utilisé comme serveur vidéo à la demande (il s’agit d’un serveur Web Internet qui alimente le réseau de l’établissement et qui est accessible depuis l’extérieur. Ce serveur est libre d’utilisation (gratuit) et il ne nécessite pas l’achat de logiciel, car il suffit d’une machine.

3ème configuration : classe mobile multimédia5

  • Un chariot contenant 11 ordinateurs portables, 1 poste central, 1 borne radio pour liaison Wi-Fi, 1 vidéo projecteur.

Ce chariot est remisé dans un local du département de langues vivantes où les ordinateurs portables rangés sont rechargés, ainsi que tout le matériel nécessaire. Dans chacune des salles qui sont câblées, deux prises réseau permettent un branchement très simple du chariot au réseau et l’accès à toutes les ressources (espace numérique des savoirs interne à l’établissement6). L’ensemble des ordinateurs sont connectés sans fil (Wi-Fi) au poste central.

  • Il est également possible d’utiliser un serveur vidéo dédié, afin d’alimenter en ressources vidéo les salles de langue, ceci afin de ne pas encombrer le réseau de l’établissement.

4ème configuration : le pupitre du XXIème siècle7

Cet équipement est déjà présent dans de nombreux établissements de l’académie de Lille. L’équipement d’une classe de 25 élèves comporte les éléments suivants :

  • Logiciels : 26 Kwartz client,26 Net support school 7.0 + 1 an Maj, 30 Virtual Drive

  • Mobilier : 25 Meubles élèves et 1 meuble maître

  • Périphériques : 1 caméra de table et 1 laser

  • Pupitre élève : 25 postes complets

  • Pupitre maître :1 poste complet

 

A l’équipement de la salle il faut ajouter le coût de câblage de la salle ainsi que le coût du serveur établissement et des éléments actifs nécessaires au bon fonctionnement de l’ensemble .

    1. Les activités pédagogiques

Ces équipements permettent de mener un travail quotidien qui amène l’élève à développer ses capacités langagières ; ils permettent aussi d’user avec une autonomie accrue des matériels qui lui permettent de développer également ses capacités de discrimination culturelle et ses compétences informatiques (des éléments qu’il convient de ne pas négliger dans la perspective de passation du Brevet Informatique et Internet B2i).

  • Chaque configuration matérielle correspond à un type d’activité pédagogique

Il doit être posé clairement que ces différents types de configuration conviennent à des catégories distinctes d’activités pédagogiques qui sont fonction des compétences visées. En se référant au point 2 de la page 1 on pourra retrouver les différents exercices que chacune des configurations permettra de réaliser dans l’ensemble de la pratique de langues vivantes :

- la configuration 1 est une « salle de langues type » qui comporte du matériel spécialement choisi pour les activités habituelles de la classe,

- la configuration 2 , est une salle dédiée à l’audiovisuel : utilisation de la vidéo ou de la télévision.

- la configuration 3, est une classe mobile, présentée sur « chariot multimédia » : il est possible de déplacer selon les besoins dans les salles de classe du département. Elle permet toutes les utilisations, et elle est particulièrement souple en raison de son système Wi-Fi sans fil,

- le « pupitre » conviendra mieux pour un travail de manipulation expérimentale en relative autonomie (exercices écrits de langue en manipulation et en compréhension, recherche d’informations sur CDRom, réalisation de travaux personnels…).

Exemple d’utilisation de la BBC dans une configuration de salle de type 1 ou 2

  • Utilisation journalière de reportages de BBC World par vidéocassettes en classe de langues.

  • Utilisation de programmes de BBC Prime de façon plus ponctuelle et pour les TPE.

  • Enregistrements personnels pour les élèves.

  • Utilisation individuelle ou en espace langues des programmes de la BBC sur un serveur vidéo à la demande PHP sur le serveur Apache intranet du lycée.

  • Utilisation d'extraits vidéo de la BBC pour des échanges sur deux plates-formes sécurisées de travail collaboratif:

avec : exploitation d'applications multimédia vidéo permettant de gérer un travail individuel et son évaluation (« Hotpotatoes » et « Keeboo » deux logiciels particulièrement recommandés) et utilisation de fichiers MP3 dédiés à la compréhension de l’oral pour des baladeurs MP3.

Cette activité repose également sur deux logiciels :

« Ganesha » en intranet. Il s’agit d’une plate-forme permettant de mettre des documents en ligne : c’est un outil logiciel « Open source » (libre de droit) qui tourne sur un serveur Web.

« Argos » équipé en extranet. Argos est un choix de l’académie de Bordeaux : il s’agit ici encore d’un Logiciel disponible libre de droits (développé par l’université de Cologne).

  1. L'enseignement hybride dans le cadre de l'enseignement a distance

Le rapport établi par le Groupe des Langues Vivantes dans le cadre du thème d’étude 6 en 2000 a mis en évidence les utilisations du visio-enseignement (également appelé « enseignement visiomatique ») par échange de ressources entre établissements distants. Ces réalisations décrites au point 1.3.4 (« Des expériences exceptionnelles ») du rapport général sur « L’Ecole et les réseaux numériques »8 ont mis en évidence des apports pédagogiques importants dus à la récente évolution du réseau téléphonique qui a donné aujourd’hui une réalité nouvelle au visio-enseignement.

Différentes utilisations ont été observées, essentiellement pour l’enseignement de langues vivantes moins enseignées depuis la rentrée 1996. L’objectif était d’offrir une option rare de langue vivante à des élèves dispersés. L’action a donc consisté dans la mise en relation des élèves et des professeurs appartenant à deux établissements ou plus distants parfois d’une centaine de kilomètres. Les auteurs du rapport de 2000 sur l’enseignement à distance ont appelé cette structure « Enseignement hybride », car il combine les ressources du réseau (images des personnes et outils pédagogiques ) avec la présence ponctuelle d’un enseignant en ligne ou en présentiel, à une fréquence variable pouvant osciller entre 1 fois par mois et 1 fois par trimestre (en cas d’éloignement).

Les ressources sont constituées par les outils pédagogiques en ligne, achetés dans le commerce (manuels, CDRom) ou conçus à cet effet et mis à disposition sur CDRom (académie de Toulouse) pour l’accompagnement du travail individuel dans l’intervalle des séances.

    1. Quelques dispositifs académiques :

Plusieurs dispositifs observés par l’IGEN fonctionnent avec succès, généralement depuis 1996/97 dans plusieurs académies.

  • Dans l’académie de Caen en allemand et en italien : en allemand entre trois collèges en option LV1 depuis la rentrée 1996 ; en italien pour l’option LV 3 en « multisites », vers quatre lycées, à raison de 3 heures par semaine en lycée et une heure par semaine en collège (option LV2) ;

  • dans l’académie de Clermont-Ferrand en arabe entre deux lycées en option LV3 ;

  • dans l’académie de Toulouse en portugais entre deux lycées pour former des élèves de Lycée Professionnel à la préparation de stages en entreprise au Portugal, et également pour l’option LV3 entre plusieurs établissements ;

  • dans l’académie de Montpellier en russe pour l’option LV3 entre deux lycées.

Les matériels actuellement disponibles sont d’un coût d'investissement, d’utilisation et de maintenance très limité. Par exemple, à Toulouse, l’investissement initial est d’environ 1500 euros (ordinateur et webcam), le coût d'utilisation de 4 euros de l'heure par communication locale (14 euros en national). Le coût de maintenance est difficile à évaluer. Cet équipement léger est d'un excellent rapport qualité/prix, car il permet au professeur de manipuler seul l'ensemble du dispositif et de conserver constamment à l'écran les élèves.

Les observations réalisées font apparaître que les professeurs maîtrisent généralement bien les aspects techniques et adaptent leur démarche aux contraintes de l’outil. Les activités sont plus variées et de plus courte durée que dans un cours en présentiel, car la tension exigée de l’élève est beaucoup plus intense et l’intérêt doit être en permanence renouvelé. La présence du professeur est plus discrète que dans les cours présentiels, les échanges entre élèves sont en revanche plus développés et de meilleure qualité. On note même un regain de concentration et une application accrue due aux exigences de la communication à distance. Depuis le début de ces expérimentations, le nombre d'élèves intéressés augmente constamment. L’enseignement visiomatique piloté avec l'aide des IA-IPR peut être un puissant facteur de diversification de l'enseignement des langues vivantes.

  1. Quelles conséquences sur le plan du management ?

    1. Gestion des ressources humaines

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