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Créé le : 30/10/2011 10:35
Modifié : 26/12/2012 21:55

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[ Economie ] [ Philosophie ] [ Commerce. ] [ Kant ] [ Hegel ] [ ASp ] [ C ] [ Micro-economique ] [ Macro-economie ] [ Social ] [ Emploi ] [ Aristote ]

Parménide Platon Hegel Aristote Ec2

25/07/2012 16:39

 Parménide Platon Hegel Aristote Ec2


  

 L'explication de la polution pourrais etre qu la plante tire sa raison d'être de sa force végétative, c'est-à-dire de la force génératrice des plantes. »

 sub­jec­tive que cette loi agit grâce à une force provisoirement encore tout à fait inconnue. Mais le sens secret de cette substitution apparaît, dès qu'Helmholtz se met à nous donner des exemples : réfraction de la lumière, affinité chimique, électricité de con­tact, adhérence, capillarité, et qu'il ennoblit les lois qui régissent ces phénomènes en les élevant au rang « objectif » de force.

« Que si vous demandiez pourquoi tel homme se rend dans telle ville, et qu'on vous réponde que c'est parce que cette ville possède une force d'attraction, vous trouveriez certainement cette réponse absurde ; et cependant des réponses de ce genre ont cours. dans la science. » « Les sciences, surtout les sciences physiques, abondent en tautologies de ce genre, au point qu'on dirait qu'elles .>>

 

A côté du processus Primaire, purement électrolytique de séparation des ions, il se présente encore une foule de processus secondaires tout à fait indépendants du premier, Purement chimiques, du fait de l'action des ions dégagés par le courant. Cette action peut s'exercer sur la substance des électrodes et sur le corps décomposé, et, dans les solutions, sur le solvant. carrefour , leclerc conforma .

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Si l'on réunit les deux plaques par un fil, il naît un courant galvanique... Du fait du processus électrolytique, il se dégage à partir de l'eau de la solution d'acide sulfurique un équivalent d'hydrogène qui s'échappe en bulles sur le cuivre. Il se forme sur le zinc un équivalent d'oxygène qui oxyde le zinc pour en faire de l'oxyde de zinc, lequel se dissout dans l'acide environnant pour donner de 1 oxyde de zinc sulfaté.

les prototypes île l'infini mathématique

dans le monde réel .

 

 

A propos des pages  de l'être. L'infini en mathé­matiques.

 

Le fait que notre pensée subjective et le monde objectif sont soumis aux mêmes lois et que, par suite, tous deux, dans leurs résultats, ne peuvent pas en fin de compte se contredire, mais doivent forcément s'accorder, domine absolument notre pensée théo­rique dans sa totalité. Il est sa condition inconsciente et inconditionnelle. En rai­son de son caractère essentiellement métaphysique, le matérialisme du XVIIIe siècle n'a étudié cette condition que dans son contenu. Il s'est borné à démontrer que le contenu de toute pensée et savoir doit procéder de l'expérience sensible et il a rétabli le principe : nihil est in intellectu, quod

 la philosophie moderne idéaliste, mais en même temps dialecti­que, et surtout Hegel, qui l'a étudié également dans sa forme. Malgré les constructions et les fantaisies arbitraires sans nombre que nous rencontrons ici; malgré la forme idéa­liste, mise sur la tête, que prend le résultat de cette philosophie : l'unité de la pen­sée et de l'être, il est indéniable qu'elle a démontré, dans une foule de cas et dans les domaines les plus divers, l'analogie des processus de la pensée avec les processus de la nature et de l'histoire et inversement, et la validité de lois identiques pour tous ces processus. D'autre part, la science moderne de la nature a élargi le principe de l'ori­gine empirique de tout contenu de pensée d'une manière qui jette par-dessus bord la vieille étroitesse et la vieille formulation métaphysiques de ce principe. En recon­naissant l'hérédité des qualités acquises, la science élargit le sujet de l'expérience de l'individu au genre ; ce n'est plus nécessairement l'individu singulier qui doit avoir fait l'expérience, son expérience singulière peut, dans une certaine mesure, être rem­placée par les résultats des expériences d'une série de ses ancêtres. Si chez nous, par exemple, les axiomes mathématiques paraissent à tout enfant de huit ans être évidents et faire l'économie de la preuve expérimentale, c'est là uniquement le résultat de l' «hérédité accumulée ». Ils seraient difficiles à faire admettre par démonstration à un Boschiman ou à un Nègre australien.

 

De la dialectique a été conçue comme la science des lois les plus universelles de tout mouvement. Cela inclut que ses lois doivent être valables aussi bien pour le mouvement ans la nature et dans l'histoire humaine que pour le mouvement de la pensée. Une telle loi peut être reconnue dans deux de ces trois sphè­res et même dans toutes trois, sans que ce routinier de métaphysicien se rende compte que c'est une -seule et même loi qu'il a reconnue.

 

Prenons un exemple. De tous les progrès théoriques, aucun ne passe sans doute pour un triomphe aussi élevé de l'esprit humain que l'invention du calcul infinitésimal dans la deuxième moitié du XVIIe siècle. Plus que n'importe où, nous avons là un exploit pur et exclusif de l'esprit humain. Le mystère qui entoure, aujourd'hui encore, les grandeurs employées dans le calcul infinitésimal, différentielles et infinis de diffé­rents degrés, est la meilleure preuve de la persistance de cette illusion qu'on a ici affai­re à de pures « créations et imaginations libres  de l'esprit humain, auxquel­les rien ne répondrait dans le monde objectif. Et c'est pourtant le contraire qui est vrai. Pour toutes ces grandeurs imaginaires, la nature offre les modèles.

 

Notre géométrie part de relations spatiales, notre arithmétique et notre algèbre partent de grandeurs numériques, qui correspondent à nos condi­tions terrestres, qui correspondent donc aux grandeurs corporelles que la mécanique appelle des masses, - masses telles qu'on les trouve sur terre et qu'elles sont mises en mouvement par les hommes. Par rapport à ces masses, la masse de la terre apparaît infiniment grande, et elle est aussi traitée comme infiniment grande par la mécanique terrestre. Rayon de la terre = , principe fondamental de toute mécanique dans la loi de la chute des corps. Pourtant non seulement la terre, mais aussi tout le système solaire et les distances qu'on y rencontre apparaissent à leur tour comme infiniment petits dès que nous nous occupons du système stellaire visible pour nous au télescope avec ses distances qu'il faut estimer en années-lumière. Nous avons donc ici déjà un infini non seulement du premier, mais du deuxième ordre, et nous pouvons laisser à l'imagination de nos lecteurs le soin de se construire encore d'autres infinis d'ordres plus élevés dans l'infinité de l'espace, s'ils en ressentent l'envie.

 

Or les masses terrestres, les corps avec lesquels la. mécanique opère, se compo­sent, d'après l'opinion qui prévaut aujourd'hui en physique et en chimie, de molécules, particules très petites, qui ne peuvent continuer à être divisées sans  qu'on supprime l'identité physique et chimique du corps en question. D'après les calculs de W. Thom­son, le diamètre de la plus petite de ces molécules ne peut pas être inférieur à 1 / 50.000.000 de millimètre .

 

admettons également que la molécule la plus grosse elle-même atteigne

 

un diamètre de 1 / 25.000.000 de millimètre; cela reste encore une grandeur infiniment petite par rapport à la masse la plus petite avec la­quelle opèrent la mécanique, la physique et même la chimie. Cependant elle est douée de toutes les qualités propres à la masse en question, elle peut représenter la masse physiquement et chimiquement et la représente réellement dans toutes les équations chimiques. Bref, elle a exactement les mêmes propriétés vis-à-vis de la masse en question que la différentielle mathématique vis-à-vis de ses variables. A cela près que ce qui, dans la différentielle, dans l'abstraction mathématique, nous apparaît mysté­rieux et inexpli­cable, devient ici évident, et pour ainsi dire apparent.

 

Avec ces différentielles que sont les molécules, la nature opère exactement de la même manière et selon les mêmes lois que les mathématiques avec leurs différen­tielles abstraites. Voici, par exemple, la différentielle de x3  = 3 x2dx, dans laquelle 3 xdx2 et dx3 sont négligés. Si nous faisons construction géométrique, nous avons un cube de côté x, lequel côté est augmenté de la grandeur infiniment petite dx.

 

Admet­tons que ce cube soit fait d'un corps chimique qui peut facilement se sublimer, disons le soufre ; les trois faces adjacentes à un sommet sont protégées, les trois autres sont libres. Si nous exposons ce cube de soufre à une atmosphère de vapeur de soufre et que nous abaissions suffisamment la température de celle-ci, il se déposera de la vapeur de soufre sur les trois faces libres du cube. Nous restons tout à fait dans le cadre des procédés courants en physique et en chimie si nous admettons, pour nous représenter le phénomène dans sa pureté, que sur chacune de ces trois faces il se dépose d'abord une couche de l'épaisseur d'une molécule. Le côté x du cube s'est donc augmenté du diamètre d'une molécule, dx. Le volume du cube x3 a grandi de la différence entre x3 et (x3 + 3 x2dx) + 3 xdx2 + dx2, formule dans laquelle nous avons autant le droit qu'en mathématiques de négliger dx3, une molécule, et 3 xdx2, trois rangées de molécules simplement ali­gnées l'une contre l'autre de longueur x + dx. Le résultat est le même : la croissance du volume du cube est 3 x2dx.

 

A y regarder de près, on ne rencontre sur le cube de soufre ni dx3 ni 3 xdx2, parce qu'il ne peut pas y avoir en un même lieu de l'espace deux ou trois molécules, et son augmentation de volume est donc exactement 3 x2dx + 3 xdx + dx, Cela s'explique par le fait qu'en mathématiques dx est une grandeur linéaire, mais, comme on le sait, ce genre de ligne sans épaisseur ni largeur ne se rencontre pas par lui-même dans la nature, donc les abstractions mathématiques n'ont une validité absolue que dans les mathématiques pures. Et, comme on néglige également ces 3 xdx2 + dx3, cela ne fait aucune différence.

 

Il en va de même dans l'évaporation. Si, dans un verre d'eau., la couche supérieure de molécules s'évapore, la hauteur de la couche d'eau x a diminué de dx, et la vola­ti­lisation continuelle d'une couche moléculaire après l'autre est effectivement une diffé­renciation continuée. Et si la vapeur chaude est de nouveau condensée en eau dans un récipient par pression et refroidissement et qu'une couche moléculaire se dépose sur l'autre (nous pouvons faire abstraction des circonstances accessoires qui ôtent au phénomène sa pureté), jusqu'à ce que le récipient soit plein, nous avons eu ici litté­ra­lement une intégration qui ne se distingue de l'intégration mathématique que du fait que l'une est accomplie consciemment par le cerveau de l'homme et l'autre incon­sciemment par la nature.

 

Mais ce n'est pas seulement lors du passage de l'état liquide à l'état gazeux et inver­se­ment que se présentent des processus parfaitement analogues à ceux du calcul infinitésimal. Quand le mouvement des masses est supprimé en tant que tel - par choc - et transformé en chaleur, en mouvement moléculaire, que s'est-il passé d'autre sinon que le mouvement des masses a été différencié ? Et lorsque les mouvement molé­cu­laires de la vapeur dans le cylindre de la machine à vapeur ont pour résultat total de soulever le piston d'une quantité déterminée, de se changer en mouvement des mas­ses, n'ont-ils pas été intégrés ? La chimie décompose les molécules en ato­mes, gran­deurs rune masse et d'une extension spatiale plus faibles, mais grandeurs du même ordre, de sorte que les unes et les autres sont réciproquement dans des relations finies déterminées. L'ensemble des équations chimiques qui expriment la composition moléculaire des corps sont donc par leur forme des équations différen­tielles. Mais, en réalité, elles sont déjà intégrées du fait des poids atomiques qui y figurent. C'est avec des différentielles, dont le rapport réciproque de grandeur est connu, que la chimie calcule

 

Les atomes ne passent nullement pour simples ou, en général, pour les plus petites particules de matière connues. Abstraction faite de la chimie elle-même, penchant de plus en plus vers l'opinion que les atomes sont composés, la majorité des physiciens affirme que l'éther universel qui transmet une radiation lumineuse et calorique est composé pareillement de particules discrètes, mais qui sont si petites qu'elles sont aux ato­mes chimiques et aux molécules physiques comme celles-ci sont aux masses méca­niques, donc comme d2x à dx. Nous avons donc également ici, dans la concep­tion maintenant courante de la constitution de la matière, la différentielle du deuxiè­me ordre et il n'y a absolument aucune raison pour que celui à qui la chose fait plaisir ne puisse concevoir qu'il existe aussi dans la nature des analogues de d3x, d4x, etc.

 

Quelque idée qu'on se fasse donc de la constitution de la matière, il est en tout cas certain qu'elle est articulée en une série de grands groupes bien délimités de masse relative, en sorte que les membres de chaque groupe ont entre eux, quant à la masse, des rapports finis déterminés, mais sont à l'égard de ceux du groupe le plus voisin comme l'infiniment grand ou l'infiniment petit au sens des mathématiques. Le systè­me stellaire visible, le système solaire, les masses terrestres, les molécules et les ato­mes, enfin les particules d'éther constituent chacun, un de ces groupes. Cela ne chan­ge rien à la chose que nous trouvions des chaînons intermédiaires entre certains groupes. Ainsi, entre les masses du système solaire et les masses terrestres, les asté­roïdes, dont quelques-uns n'ont pas un diamètre plus grand que disons le duché de Reuss branche cadette, les météores, etc. Ainsi, entre les masses terrestres et les mo­lé­cules, la cellule dans le monde organique. Ces chaînons intermédiaires ne prouvent qu'une chose : s'il n'y a pas de bonds dans la nature, c'est précisément Parce que la nature .

 

MÉCANIQUE
ET ASTRONOMIE]

 

La dialectique est  la  de fixité des catégories , rapports  theme de  la nature , l'economie , de l'education : les loi , qui. devient existait pour des raisons de  temps de saisons de culture de diverersiter de  l'homme et de son environnements et la modernite avec les technolgoies informatiques , mobiles . On  peut  constater qu'etre romantiques c'est que la femme soit le rayon de la terre avec la nature . 

L'attraction de la terre augmente au lieu de rester égale à elle-même, comme le suppose la, loi de la chute des corps de Galilée.

L'attraction et la force centrifuge de Newton sont un exemple de pensée métaphy­sique : le problème n'est pas résolu, mais seulement posé, et cela est présenté comme étant une solution informatique materielle .

Gravitation newtonienne  mouvement planétaire , l'attrationdes planetes sur la terre du soleil du vent , des nuages .

Le mouvement m=vt , la force d'attraction du soleil aussi : comment peut-on expliquer le mouvement en partant de ces données ? Par le parallélogramme des forces, par une force tangentielle que nous devons admettre, qui devient main­tenant un postulat nécessaire. C'est-à-dire une fois supposée l'éternité de l'état exis­tant, nous devons admettre une impulsion première, Dieu. Or ni l'état existant du monde planétaire n'est éternel, ni le mouvement n'est à l'origine composé ; il se pré­sente comme une simple rotation.

 Le parallélogramme des forces appliqué ici est faux, dans la mesure où il n'a même pas tiré au clair l'x, la grandeur inconnue qui restait à trouver, c'est-à-dire dans la mesure où Newton avait la prétention, non pas de poser le premier la question, mais de la résoudre.

Le parallélogramme des forces de Newton, dans le système solaire, est vrai au meilleur cas pour le moment où les corps annulaires se séparent, car là le mouvement de rotation entre en contradiction avec lui-même, il apparaît d'une part comme attrac­tion, d'autre part comme part comme force tangentielle. Mais, dès que la séparation est accomplie, le mouvement redevient un. Que cette séparation doive intervenir  c'est une preuve du processus dialectique.

 

 

  • La théorie de Laplace ne suppose que la matière en mouvement de la rotation des corps en suspension dans l'espace de l'univers

 

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*, L

abase de la diffé­rence entre les données d'Hipparque et de Flamsteed relative à trois étoiles, à l'idée du mouvement propre des étoiles

 

.  British Catalogue de Flamsteed, le premier -tant soit peu précis et vaste  ; puis vers 1750 Bradley, Maskelyne et Lalande.

 

Théorie insensée sur la portée des rayons lumineux dans les corps de dimensions énormes et calcul de Mädler basé sur elle, - théorie aussi insensée que n'importe quelle thèse de la philosophie de la nature de Hegel. 

 

Le groupe  Alcyon (n du Taureau du verseaux ,gemeaux , poisson , cancer ), centre du mouvement pour notre univers-île « jusqu'aux régions les plus éloignées de la Voie lactée » ). Temps moyen de révolution à l'intérieur du groupe des Pléiades, environ 2 millions d'années . Autour des Pléiades, groupes en forme d'anneaux alternativement pauvres et riches en étoiles. - Secchi conteste la possibilité de fixer dès maintenant un centre.

 Sirius et Procyon décrivent une orbite autour d'une corps obscur .

Dans la région de la Voie lactée, mais loin à l'intérieur de celle-ci, un anneau dense d'étoiles de 7e à 11e grandeur. Bien en dehors de cet anneau, les anneaux concentriques de la Voie lactée, dont deux sont visibles. Dans la Voie lactée, d'après Herschel, environ 18 millions d'étoiles visibles pour son télescope ; celles qui sont situées à l'intérieur de l'anneau, sont environ 2 millions ou plus, donc plus de 20 mil­lions en tout. En outre toujours un rayonnement indécomposable dans la Voie lactée elle-même, derrière les étoiles discernables, c'est-à-dire peut-être encore d'autres anneaux  et niveau cachés par la perspective .

série d'anneaux qui ont tous un centre de gravité commun.

La masse des corps qui se meuvent à l'intérieur de la sphère dont le rayon est la distance du soleil à Alcyon, soit 573 années-lumière, est calculée à 118 millions de fois la passe solaire (p. 462) ce qui ne correspond pas du tout aux 2 millions d'étoiles au maximum qui s'y meuvent. Corps obscurs ? En tout cas something wrong [quelque chose qui cloche]. Cela prouve combien les conditions d'observation que nous avons sont encore imparfaites.

Pour l'anneau de la Voie lactée le plus extérieur, Mädler admet une distance de mil­liers, peut-être de centaines de milliers d'années-lumière .

L absorption de la lumière  par la matiere et l'alimentaires .

        Sans doute un tel éloignement existe (d'où aucune lumière ne nous parvient plus), mais la cause est tout autre. La vitesse de la lumière est finie ; du début de la création à nos jours, il s'est écoulé un temps fini et nous ne pouvons donc percevoir les corps célestes que jusqu'à la distance que la lumière parcourt dans ce temps fini !

 

 

Que la lumière s'affaiblissant en raison du carré de la distance doive atteindre un point où elle n'est plus visible à nos yeux, si perçants et si armés soient-ils, cela va pourtant de soi et suffit pour réfuter l'opinion d'Olbers que seule l'absorption de la lumière serait en mesure d'expliquer l'obscurité de l'espace céleste qui est pourtant rempli d'étoiles lumi­neuses dans toutes les directions à une distance infinie. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas une distance où l'éther ne laisse plus passer la lumière du temps .

 

Nébuleuses

 

Ici on rencontre toutes les formes : nettement circulaires, elliptiques ou irrégulières et dentelées. Tous les degrés de résolubilité, s'estompant jusqu'à l'indiscernabilité totale où l'on ne distingue qu'une condensation en direction du centre. Dans quelques-unes des taches décomposables, on peut percevoir jusqu'à 10.000 étoiles. Le centre est pour la plus grande part plus dense, dans des cas très rares, une étoile centrale à l'éclat plus vif. Le télescope géant de Rosse a de nouveau discerné beaucoup de nébuleuses; Herschel I compte 1,97 amas d'étoiles et 2.300 nébuleuses à quoi s'ajoutent encore celles qui sont enregistrées dans le catalogue de la partie sud du ciel 

 

- Les nébuleuses irrégulières doivent être des univers-îles lointains paysages de la mer .

 

, étant donné que les masses gazeuses ne peuvent subsister en équilibre que sous forme de sphère ou d'ellipsoïde. La plupart ne sont aussi que tout juste visibles, même avec les lunettes les plus puissantes. Les nébuleuses circulaires peuvent en tout cas être des masses gazeuses, il y en a 78 parmi les 2.500 ci-dessus. Quant à leur éloignement de nous, Herschel le fixe à deux millions d'années-lumière, Mädler, - en admettant un diamètre réel = 8.000 années-lumière, - à 30 millions. Étant donné que la distance de tout système de corps astronomique au système le plus proche est au moins le centuple de son diamètre, l'éloignement de notre galaxie de l'univers-île le plus proche comporterait au moins cinquante fois 8.000 années-lumière = 400.000 années-lumière, de sorte que, étant admise l'existence de plusieurs milliers de nébuleuses, nous arrivons déjà bien au delà des 2 millions d'années-lumière .

Donnent en partie un spectre continu comme la nébuleuse dans Andromède, mais le plus souvent elles donnent un spectre composé d'une ou de très rares raies lumineuses, comme les nébuleuses dans Orion, dans le Sagittaire, dans la Lyre et le grand nombre de celles qui sont connues sous le nom de nébuleuse planétaire cosmologiques .

 la nébuleuse d'Andromède n'est pas résoluble. - La nébu­leuse d'Orion irrégulière, floconneuse et étendant comme des bras,. - La Lyre et la Croix du Sud ne sont que faiblement elliptiques,- Huggins a trouvé dans le spectre de la nébuleuse Nº s lumineuses;

il en résultait immédiatement que cette nébuleuse ne se compose pas d'un amas d'étoiles indi­viduelles, mais est une nébuleuse réelle , une substance incandescente à l'état gazeux.

Les raies proviennent de l'azote et de l'hydrogène, la troisième est inconnue. De même pour la nébuleuse d'Orion.

Onze ans après non seulement on dé­couvrit le satellite de Sirius sous l'aspect d'une étoile de 6e grandeur brillant par elle-même, mais il fut aussi démontré que son orbite coïncide avec celle calculée par Bessel. Pour Procyon et son satellite également, l'orbite a été déterminée par Auwers, toutefois on n'a pas encore vu le satellite lui-même .

Comme, à l'exception de deux ou trois, les étoiles fixes n'ont pas de parallaxe perceptible, elles sont au moins

éloignées de nous de quelques 30 années-lumière. D'après Secchi, les étoi­les de 16e grandeur (encore discernables avec le grand télescope de Herschel) sont à 7.560 années-lumière, celles qui sont discernables avec le télescope de Rosse au moins à 20.900 années-lumière .

existe-t-il dans la nature des forces qui puissent refaire passer le système mort à l'état primitif de nébuleuse incandescente et l'éveiller derechef à une vie nouvelle ? Nous ne le savons

 

 

 nourredine zaher

 

 

 

 





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Philosophie+Psychosocial de l emploi

11/07/2012 21:19



 
 

 

 

 

" L’entreprise, qui était pour beaucoup le lieu privilégié de l’aliénation individuelle va-t-elle devenir le lieu central de l’illusion collective ? "

Max Pagès


Introduction

Le Monde titra " le choc des cultures " après l’achat de TF1 par Bouygue, voilà le point de départ de ce dossier.

Partons d’une anecdote pour mettre en lumière le thème de la culture d’entreprise. Le témoignage suivant est celui d’un dirigeant d’une entreprise récemment crée par la fusion de deux entreprises industrielles : " Quand j’ai besoin d’une nouvelle pièce, je peux demander à quelqu’un de l’entreprise A de s’en occuper : il rentrera dans son bureau et je ne le reverrai pas de deux mois mais il reviendra avec un dossier de 2,5kg contenant tous les plans, croquis et dessin possibles de la pièce en question, des machines permettant de la fabriquer, des ateliers et des usines nouvelles pour installer les machines. Face à ce même problème, quelqu’un de l’entreprise B ira immédiatement chercher un sous traitant dans les pages jaunes de l’annuaire. " Cette histoire caractérise bien la culture d’entreprise comme une manière spécifique à l’entreprise de répondre aux problèmes.

Le concept de culture d’entreprise n’est pas récent. Depuis longtemps les chefs d’entreprise ont cherché à créer un " esprit maison ", caractérisant la spécificité de leur savoir-faire vis-à-vis des entreprises concurrentes. Dans cette première constatation, la culture d’entreprise permet à un établissement de se démarquer de ceux qui l’entourent, cependant, ce concept touche l’intérieur même de l’entreprise. L’entreprise est, en effet, une zone de conflits et de tensions entre plusieurs cultures professionnelles, régionales, voire nationales. Cette communauté économique et sociale hétérogène à besoin de cohérence pour fonctionner de façon optimale. La culture d’entreprise contribue à une vision commune de tous les salariés qui composent cette communauté.

Dans une première partie, la définition de la culture ainsi que sa formation seront étudiées à partir d’analyses contemporaines. Ensuite, dans une deuxième partie, ce dossier abordera l’implication de la culture d’entreprise dans le management. Enfin, et en dernière partie, le management d’une entreprise en l’occurrence DisneyLand Paris illustrera un exemple d’application de culture d’entreprise. Pour conclure, un point sera sur l’utilité d’une culture d’entreprise.


1. La culture d’entreprise : définition

1.1 La culture nationale

La culture nationale est un constituant essentiel de la culture d’entreprise.

Elle peut être définie comme l’ensemble des éléments propres à un groupe humain spécifique, qui sont explicatifs des façons de penser et d’agir des membres de ce groupe.

Plusieurs définitions cherchent à expliquer le concept de culture nationale et à montrer la dépendance du fonctionnement social (rôle de l’état, des institutions) envers les valeurs culturelles. Ainsi, la notion de culture est elle perçue comme générale et partagée, c’est à dire qu’elle explique le comportement de l’ensemble du corps social. Ces valeurs peuvent être stéréotypées et mal interprétées par un autre groupe social qui ne les connaît pas. Ces images déformées sont révélatrices des barrières culturelles et des sentiments de rejet que peuvent exprimer des individus appartenant à des groupes sociaux différents. La connaissance de la culture de l’autre procure une meilleure compréhension des valeurs convergentes et divergentes qui s’établissent entre deux groupes. Connaître l’autre, c’est connaître sa culture, son identité en tant que membre d’un corps social spécifique. Vouloir imposer ses propres valeurs, c’est établir une relation de domination. Celle-ci se manifeste dans le processus de colonisation, mais également à l’intérieur d’une même société. Les membres des groupes minoritaires doivent adopter ces valeurs jugées " normales ".

La culture nationale englobe l’ensemble des valeurs, des mythes, des rites et des signes partagés par la majorité du corps social.

Les valeurs représentent les idées, les croyances fondamentales, la morale (le sacré, le profane) qui sont transmises d’une génération à l’autre. Les valeurs conditionnent les comportements admis, acceptés. La religion en tant que croyance, fait partie des valeurs culturelles et dans les sociétés religieuses elle devient la valeurs centrale.

Les mythes sont associés à l’histoire nationale et fabriqués pour renforcer les valeurs admises.

Quant aux rites, ce sont toutes les cérémonies qui font revivre les valeurs et les mythes. Les fêtes nationales, les mariages, les funérailles sont commémorées d’une façon spécifique par les différents groupe sociaux. Le rituel de la représentation du pouvoir (une famille royale) est un rite fondamental dans la mesure où il conditionne les rapports de force instaurés dans la société.

Les signes sont des émetteurs qui permettent à ceux qui ne font pas partie du groupe social de référence de capter certains éléments de la culture du groupe. Le langage, les symboles nationaux, la danse et la musique, les vêtements folkloriques sont des exemples de ces signes émis par un groupe spécifique.

La bonne réception du message dépend de la volonté de comprendre l’autre avant de porter un jugement de valeur.

La culture nationale n’est pas figée. Elle est évolutive. L’introduction de nouvelles valeurs, l’apparition de nouveaux mythes ou rites sont fortement marqués par l’ouverture de la société sur l’environnement.

La culture est vitale pour la survie d’un groupe qui a besoin d’être structuré, c’est à dire d’avoir des règles, des normes qui guident les actes de leurs membres et servent à résoudre les conflits internes.

Elle apparaît comme le lien social à partir duquel le groupe bâtit son identité. Le partage des taches entre les membres du groupe, les relations de domination (de pouvoir) admises, les symboles et plus particulièrement le langage sont les traces visibles de la culture d’une société .

1.2 L’entreprise a-t-elle une culture ?

Toute entreprise, quelle que soit sa taille, forme un sous-groupe social composé d’individus appartenant à une ou plusieurs cultures nationales, régionales et professionnelles. Pour assurer la cohérence de cette mosaïque l’entreprise a besoin de créer une identité collective, qui deviendra le point de repère de tous ses membres.

Au fur et à mesure de que l’entreprise se transforme en institution, elle tend à développer une culture d’entreprise qui est l’élaboration d’un système à la fois culturel, symbolique et imaginaire.

Toute entreprise a une culture spécifique, élaborée au long de son histoire.

Toute entreprise est une affaire de société puisqu’elle est marquée par la culture nationale.

1.3 Culture d’entreprise : définition

La culture d’entreprise peut être définie comme l’ensemble des éléments particuliers qui expliquent les bases du fonctionnement d’une entité spécifique. Elle est, dans un certain sens, un sous-produit de la culture nationale et par conséquent un ensemble de valeurs, de mythes, de rites, de tabous et de signes partagés par la majorité des salariés.

La culture d’entreprise est une variable essentielle pour expliquer le vécu quotidien et les choix stratégiques réalisés par un groupe social.

Comme nous l’avons vu dans la première partie sur la culture nationale, les valeurs sont les préférences collectives qui s’imposent au groupe, les croyances essentielles, les normes qui définissent les façons d’agir et de penser.

Plus concrètement, les valeurs forment la philosophie de l’entreprise. Elles déterminent sa charte de conduite exprimée par le règlement intérieur, les descriptifs des postes, ainsi que par le système de récompense et de sanctions adopté. Les valeurs établissent les interdits, les tabous, les marges de liberté qui ne doivent pas être violées.

Les mythes sont les légendes, les histoires associées au passé de l’entreprise. Ils servent à renforcer les valeurs communes. Ils peuvent être liés aux personnalités qui marquent ou qui ont marqué la vie de l’entreprise. Le mythe du fondateur, du père de l’entreprise, est très exploité, en particulier dans les PME. Le successeur doit s’imposer aux salariés sans pour autant vouloir détruire le mythe qui entoure la personnalité de l’ancien patron.

Certains chefs d’entreprise deviennent des mythes dont la réputation dépasse le cadre de leur entreprise (exemple : Georges Besse, ancien PDG du groupe Renault, assassiné à la porte de son domicile). Certaines entreprises créent des musées (Philips ou BMW) pour rappeler leur passé et les progrès accomplis par l’entreprise

Saint-Gobain et Alcatel-CIT ont fait appel à des historiens pour retracer leur passé. Pour que les salariés soient mobilisés, pour qu’ils s’identifient à leur entreprise, ils doivent s’approprier son histoire.

Les rites sont des pratiques qui découlent des valeurs partagées. Le recrutement, les réunions de travail, les réceptions, l’évaluation du personnel sont des exemples de ces pratiques. Le recrutement apparaît comme un rite d’initiation, de passage. De plus en plus, les entreprises cherchent des candidats techniquement capables, mais surtout ayant des valeurs et des aspirations correspondant à la culture en place. Si cette procédure favorise l’intégration de l’individu, elle freine néanmoins l’évolution de la culture interne dans la mesure où celle-ci n’est pas contestée et ne peut s’enrichir par un rapport externe. Le regard critique d’un nouveau salarié peut contribuer à la remise en cause de certaines pratiques.

La culture regroupe également les symboles tels que le port de l’uniforme ou d’un badge qui permet de distinguer les membres de l’organisation de ceux qui lui sont extérieurs. De façon plus subtile, le langage apparaît comme le symbole le plus expressif de la culture. La mise en place d’un langage commun facilite la circulation de l’information, la communication sociale et la prise de décision. Ce langage unique se manifeste non seulement par un vocabulaire spécifique, mais également par les formulaires adoptés, le style de communication retenu (lettres, rapports, ordres écrits), ainsi que par les procédures de contrôle.

Ainsi, au siège social de Peugeot, les différences de statut hiérarchique sont marquées par l’utilisation systématique de " monsieur ", " madame " ou " vous ", signes de respects. Pour un cadre, le tutoiement est fait pour empiéter sur le territoire de l’autre et influencer ses décisions.

Le groupe l’Oréal est fier de sa culture. Selon sa direction, celle-ci regroupe quatre valeurs fondamentales : la qualité maximale (respect des clients) ; la passion du produit (défi de l’innovation) ; la culture de la performance et un climat d’harmonie humaine, qui passe par le respect de la différence. Un salarié doit connaître et épouser ces valeurs pour être " Oréalien ".

1.4 Comment se forme la culture d’entreprise ?

La culture d’entreprise est la combinaison de différents matériaux culturels, chacun ayant ses caractéristiques propres. Le schéma ci-dessous présente les différentes sources contribuant à l’apparition et à l’évolution de la culture d’entreprise.

La personnalité des fondateurs est un mythe majeur (mythe d’origine). Dans le groupe IBM, la vision de T.J Watson Sr (son fondateur) est toujours une référence primordiale dans la conduite du groupe (le respect de la personne, le meilleur service client, la passion de la vente). Lors de la création de l’entreprise, le créateur est plus qu’un apporteur de capitaux. Il prépare l’avenir de l’entreprise selon ses connaissances, mais également en fonction de se croyances, de sa personnalité et de sa philosophie.

En ce qui concerne la culture professionnelle, certains travaux prouvent que, dans une même entreprise, il y a des profils culturels différents. La culture professionnelle étant la culture au travail acquise dans une autre entreprise.

Les événements marquants, ce sont les mythes héroïques, c’est à dire, les moments de gloire vécus par l’entreprise. L’histoire unique de l’entreprise forge les mythes et les rituels qui y sont admis.

En conclusion, la culture d’entreprise est un ensemble complexe, peu palpable, qui permet à chaque individu de s’identifier à l’organisation.

Il faut souligner qu’il arrive qu’un individu ne s’identifie pas à la culture de son entreprise. S’il a un esprit de " leadership ", il peut essayer de la faire évoluer. S’il échoue dans cette tentative, il sera marginalisé par le groupe (postes de voie de garage). Il se peut qu’un individu refusant les valeurs de l’organisation décide d’y rester exclusivement pour son épanouissement financier. Il ne sera jamais mobilisé par les discours de l’entreprise.


2. Culture d’entreprise et management

De plus en plus de domaines du management utilisent le concept de culture. Cependant, les entreprises ne s’intéressent pas à la culture pour elle-même mais travaillent sur la culture pour résoudre des problèmes concrets : problèmes de stratégie, de fusion, de mobilisation du personnel, de restructuration, voire de communication. La culture n’est qu’un moyen de mieux traiter ces problèmes.

2.1 L’activité de management

Trois aspects caractérisent l’activité de management : c’est une action concernant une collectivité, un groupe, et destinée à atteindre un résultat.

L’action de management ne se réduit pas à l’application de lois ou de modèles. Elle est basée sur les références et est le résultat de l’investissement personnel de celui qui la conduit. La culture a de l’intérêt pour le management si, et seulement si, elle permet d’accroître ses chances d’efficacité.

Pour piloter une activité, le management doit prendre en compte les personnes mais ce n’est pas suffisant car un groupe n’est pas que la somme des individus. La culture aide à comprendre la collectivité. Elle considère que toute collectivité se crée un patrimoine de références qui sont à la fois le résultat de son expérience et la référence pour traiter de futures situations. Mettre en évidence la culture, c’est clarifier la logique sous-jacente au fonctionnement d’un groupe humain. Associer la culture au management, c’est admettre que l’entreprise constitue une société humaine à part entière.

L’entreprise a une raison d’être, des objectifs, des contraintes et le management se consacre à leur réalisation. La culture constitue le niveau sous-jacent des règles et des systèmes de gestion. En effet, la réussite dans le management des personnes vient autant de la qualité du manager que de l’adéquation des systèmes de gestion du personnel.

La culture est aussi une source de comportement donc de performance parce qu’elle génère une certaine conception de l’activité de l’entreprise, de son métier ou de l’efficacité. Ainsi, dans sa définition, le management concerne une action collective et la culture semble être un produit de cette action collective.

2.2 Le besoin de références

Toute personne doit un jour dans sa vie clarifier les vrais principes qui guideront ses choix. Il en est de même pour les organisations : plus les problèmes rencontrés sont importants, plus les situations rencontrées sont nouvelles et plus le besoin de références se fait sentir.

Dans chacune de nos actions, nous utilisons le plus souvent inconsciemment des références. Ainsi, face à une situation donnée, chacun va apporter ses propres cadres de référence pour comprendre la réalité. On ne peut fonctionner sans les références car elles aident à analyser et à anticiper.

On peut cependant se poser la question de l’origine de ces références. Peut-on les créer ou faut-il aller les chercher quelque part ?

En tout cas, on est de plus en plus face à un besoin de références parce qu’elles sont à l’origine des comportements de chacun.

2.3 La culture en pratique

La culture a été abordée comme un facteur de performance. On en attend la mobilisation autour d’objectifs communs, généralement ceux de la direction générale, et des références génératrices de performances. On peut toutefois distinguer deux types de relation entre culture et pratique du management. D’une part, l’impact de la culture dans les problèmes quotidiens de management et d’autre part lors de situations plus spécifiques telles que les situations de changement.

Les principes :

Comme on a vu précédemment, la culture est sous-jacente. On suppose dans la culture l’existence de références sous-jacentes au fonctionnement de l’organisation. Le problème est donc de savoir comment elle intervient.

Il y a problème lorsque les règles sont inadaptées à la nouveauté des situations rencontrées. Ce que l’on peut attendre d’un opérateur dont les règles et procédures n’indiquent plus ce qu’il doit faire, c’est qu’il agisse selon d’autre références. Il peut aller les chercher dans son expérience personnelle, ou dans ce qu’il partage avec l’organisation. C’est là un des enjeux du management : faire en sorte que les références soient suffisamment claires pour intervenir. Quoi qu’il en soit, cela montre que dans tout l’appareillage de contrôle qui influence le comportement de l’individu, règles issues de l’entreprise et références issues de la culture interviennent.

Intégration de la culture dans le management :

Le schéma ci-dessous montre le management par rapport aux problèmes qu’il est censé résoudre.

L’interaction avec l’environnement ne concerne pas simplement les réactions de l’entreprise mais aussi les modifications engendrées. La stratégie, et le marketing entre autre peuvent répondre à ce problème. Développer la cohésion interne, c’est la capacité à travailler collectivement de manière efficace.

La culture apparaît dans le schéma car c’est un ensemble de référence intervenant dans le management. Elles sont dissociées de l’action du management car elles interviennent en amont des modes de perception et des compétences acquises. La flèche allant des problèmes vers la culture indique quant à elle que la résolution des problèmes va faire évoluer la culture. Cela souligne l’importance des expériences de l’organisation dans la construction de la culture.

Présence de la culture dans les fonctions :

Depuis quelques années, la plupart des fonctions prennent en compte la culture pour atteindre leurs objectifs.

La gestion du personnel touche à la manière dont l’entreprise traite ses employés. On peut s’attendre à y trouver des références qui imprègnent les comportements, les modes de fonctionnement et donc la culture. De plus, cette gestion s’attache à des choix et à des évaluations importantes. Un système d’appréciation ou de rémunération témoigne de la manière dont l’organisation prend en compte la personne et son activité. Enfin, le gestion du personnel traite de l’individu et des relations dans l’organisation. A la base de celle-ci se situent des représentations dont une partie découle de la culture.

Pour le contrôle de gestion, les liens entre cette activité et la culture se situent au niveau de la pratique car la fonction recouvre tout un système doté de structure et de relations. En s’intéressant à l’évaluation de l’activité de l’entreprise, le contrôle de gestion touche à ce qui la caractérise le plus. En ce sens, il tire de la culture des références parmi les plus permanentes de l’entreprise.

Des liens existent aussi entre la culture et le marketing. D’une part, avec l’importance des symboles propres à l’entreprise qui apparaissent dans les transactions, c’est-à-dire les rites et traditions intervenants dans l’activité commerciale. D’autre part, dans le développement particulier des entreprises tournées vers le marché sous l’influence de leur fondateur : le passé oriente l’entreprise vers certaines formes du marketing.

En gestion de production, ce sont moins les outils qui changent que la façon de produire. L’intérêt de la culture est d’adapter les modes de gestion aux évolutions de l’activité.

Enfin, dans tout système d’information, le besoin de culture apparaît également. Il est utile pour comprendre et traiter les problèmes de mise en place de nouveaux systèmes. Cependant, la difficulté à analyser la culture limite fortement son implication dans cette fonction de l’entreprise.


3. La culture de Disneyland Paris

Les informations présentées ci-dessous proviennent de trois sources majeures : interviews auprès des salariés, observation et analyse du nombre important d’articles publiés dans la presse française.

Valeurs

  • La qualité totale du service rendu.
  • Le rêve, l’imaginaire, le spectacle.
  • La courtoisie et la ponctualité des " cast members " (toute incorrection dans ce domaine peut être source de licenciement).

Mythes

  • Walt Disney : mythe d’origine.
  • Disney World : mythe de réussite.
  • L’Amérique : mythe héroïque.
  • La jeunesse éternelle : mythe de l’homme enfant.

Rites

  • Le recrutement : premier rite initiatique. Trois entretiens sont prévus pour déceler les candidats parfaitement bilingues (voire trilingues) et ayant le profil correspondant aux valeurs du groupe. La brochure d’accueil donne le ton : " venez jouer le rôle de votre vie. Entrez dans le monde magique de Disney ". Le salaire d’un " cast member " débutant varie entre 6 000 et 7 000 francs bruts par mois. A cela s’ajoutent certains avantages en nature, tels que 20% de réduction sur les produits Disney.
  • La formation : deuxième rite initiatique. Les nouveaux " cast members " suivent un stage à l’université Disney pendant lequel ils apprennent non seulement le nom du premier personnage de Disney, mais également comment sourire.
  • Pour tous les " cast members ", y compris les cadres : se déguiser au moins une fois dans un personnage !
  • Les managers quant à eux, suivent un stage de formation aux Etats-Unis.

Tabous

  • Tout nouveau " cast member " reçoit une brochure de 13 pages, qui présente tous les " interdits " qui " vont à l’encontre de l’image Disney ". Par exemple, il est spécifié que " ni la décoloration, teinture, mèches ou balayage ne sont autorisés " ; pour les hommes, il faut impérativement le port des chaussures et chaussettes noires ? Ni barbe, ni moustache n’y sont admis. La taille des ongles, et des jupes, ainsi que la dimension des boucles d’oreilles y sont déterminées. Il est également conseillé l’utilisation d’un déodorant, et " le port de sous vêtements appropriés pendant le temps de travail ".

Symboles

  • Mickey : symbole majeur de ce monde de " rêve ".
  • " Disneylook " : l’uniforme, mais également toutes les recommandations des " interdits ".
  • Le port des badges : pour les hôtes : badge avec les oreilles de Mickey ; pour les " cast members ", mention de leur prénom.
  • Langage : directement importé des pratiques américaines : utilisation de prénom, tutoiement ; forte utilisation de l’anglais.

Conclusion

Pour conclure sur l’utilité de cette culture d’entreprise, des exemples et des avis de professionnels nous semblent plus adéquats que notre expérience très limitée de la vie en entreprise.

Le premier exemple est le cas de la société Marquet qui fabrique et commercialise des pantoufles. Les dirigeants ont voulu imposer un management à flux tendu. Le climat social à l’intérieur de l’entreprise s’est vite détérioré. Les salariés ont reconnu les avantages de ce mode de fonctionnement, mais ils n’ont pas accepté qu’on leur impose le progrès de façon autoritaire, à la japonaise.

Un autre contexte dans lequel la gestion de la culture d’entreprise doit être prise en considération est lors d’OPA qui consiste par la suite à la fusion de deux entreprises. Pour Jean-Marie Albertini, les dirigeants ont tendance à minimiser le choc des cultures lors de tels événements. Selon lui, toute démarche d’acquisition d’une entreprise doit prévoir un audit financier et social.

Dans ce sens, on peut citer l’exemple du rapprochement des groupes Allianz et Via. Les salariés des deux entreprises rejettent systématiquement tout changement des méthodes de travail préconisées par l’autre. C’est encore une fois un choc des cultures qui est néfaste au bon fonctionnement de l’entreprise.

On ne peut pas dire si appliquer une culture à une entreprise est une bonne ou une mauvaise chose. Elle peut à la fois favoriser ou détériorer le climat social selon son utilisation. La culture peut en effet être bénéfique à la mobilisation du personnel et à son efficacité mais une culture forte et peu évolutive peut devenir une contrainte importante puisqu’elle rend difficile tout changement. L’important est qu’elle soit partagée par l’ensemble du personnel.


Bibliographie

Organisation et gestion des entreprises

Irène Foglierini - Carneiro

1996 Edition Aengde Dunod

Mini-manuel de l’expertise comptable

Irène Foglierini.

1997 Edition Aengde

Culture d’entreprise et Histoire

Alain Beltran - Michèle Ruffat

1991 Les éditions d’organisation université

Les différences culturelles dans le management

Geert Hofstede – Daniel Bollinger

1987 Les éditions d’organisations

Impliquer les personnes dans l’entreprise

M. Thévenet

1992 Editions Liaisons

 

 

 

 

 

© 2000 Christophe Durand, Jean-François Fili, Audrey Hénault

 






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