Quand le libÈralisme Èconomique et financier Ètend son emprise sur l’espace mondial et que se confirment ses effets dÈlÈtËres sur le lien social, il ne paraÓt pas superflu d’interroger le concept de libertÈ dont il se rÈclame comme d’une valeur incontournable. Chacun sait que la libertÈ prend une tournure nÈgative quand elle entrave celle de l’autre... passÈe certaine limite, se rencontre son versant sadien. Serait-ce celui sur lequel prospËre le nÈolibÈralisme ?
 
Philosophie
Septembre 2005
 
Le libertarisme luthÈrien
Le concept de libertÈ Èmerge dans le champ politique et social occidental par la voie religieuse, celle de la RÈforme protestante. Cette sÈquence historique s’est constituÈe en rÈaction ‡ la contrainte excessive exercÈe par le christianisme sur la libido du sujet chrÈtien. Le rejet de l’autoritÈ de l’…glise, mÈtaphorique de l’autoritÈ paternelle et point dÈterminant de la RÈforme, constitue d’emblÈe un vÈritable sÈisme sur le plan symbolique dans un contexte o_ les repËres normatifs se dÈfinissent par la voie du discours thÈologique. De ce rejet de l’AutoritÈ dÈcoulent les principes fondateurs du protestantisme†: en lieu et place de l’autoritÈ de tutelle, incarnÈe par le pape et les clercs, la RÈforme substitue l’autoritÈ exclusive de la Bible. L’AutoritÈ n’est plus dËs lors incarnÈe mais matÈrialisÈe par les …critures. Il s’ensuit, in fine, un transfert d’autoritÈ vers le sujet qui s’en trouve investi, en lieu et place des oligarchies, par le pouvoir qui lui est dÈlÈguÈ de porter la Parole. C’est cette position que la RÈforme qualifie de sacerdoce universel. Cette mise en valeur de la singularitÈ du lecteur, qui se manifeste par l’Èclat de sa foi, dans la prÈdication et la lecture, subvertit la conception communautaire que suppose "l’assemblÈe des fidËles" dont la relation ‡ Dieu est Ètablie de faÁon Ègalitaire par la mÈdiation clÈricale dans l’…glise catholique. Cette promotion du sujet, dÈduite de son affranchissement de l’autoritÈ de tutelle, introduit le concept d’individualitÈ qui s’affirme de la conquÍte objective de sa libertÈ. Celle-ci s’affirme en effet comme un leitmotiv dans la thÈologie protestante et notamment dans le discours de Luther, dans lequel on peut lÈgitimement reconnaÓtre un prototype du discours libertaire†:
"DËs lors qu’il a reÁu l’illumination de la foi, le fidËle est devenu libre. Toute atteinte ‡ cette glorieuse libertÈ des enfants de Dieu est un pÈchÈ de l’…glise contre la libertÈ." (Luther)
La dialectique protestante du Salut – la justification par la foi – inverse l’ordre causal Ètabli par le catholicisme (qui conditionne le Salut au mÈrite) et rÈtablit l’arbitraire archaÔque de la sÈlection divine. Investi de fonctions sacrÈes, le mÈtier attribue une signification divine ‡ la rÈussite et ‡ la prospÈritÈ qui en dÈcoule. Ainsi le rapport de suprÈmatie des "gagnants" sur les "perdants" est lÈgitimÈ et fonctionne dans le champ symbolique protestant comme une rÈfÈrence normative, venant ‡ l’appoint des prestations de pouvoir qui ordonnent tendanciellement les collectivitÈs humaines en rapports "dominants/dominÈs". Et non plus contradictoirement selon l’Èthique chrÈtienne d’origine. Cette redÈfinition inÈgalitaire du rapport de l’Homme ‡ Dieu a pour effet de convertir la dynamique collective chrÈtienne en impulsion productive individuelle par laquelle le sujet s’assure de la confirmation divine en donnant la preuve de sa qualification. Cette configuration du sacrÈ, Ètroitement associÈe au commerce, engagea la formidable expansion Èconomique des sociÈtÈs protestantes qui s’Ètend aujourd’hui ‡ l’ensemble du monde occidental.
Cette transposition du champ spirituel dans la rÈalitÈ temporelle induisit une fusion des dialectiques thÈologique, sociale et politique qui engagea les processus de sÈcularisation. Bien que limitÈe par la prescription d’un mode d’existence puritain, la vie intramondaine protestante, qui ne peut Ítre une ascËse intÈgrale, constitue une transgression patente du principe de l’Interdit absolu symbolisÈ par le modËle de la vie monastique. N’Ètant plus rÈglementÈ par l’Interdit, le puritanisme intramondain se dÈtermine en lieu et place d’une injonction approximative†: faire Èconomie de jouissance. DÈfinition qui ouvre largement le champ de l’interprÈtation. De fait, d’une Èconomie de jouissance ‡ une Èconomie de la jouissance (entendue comme un espace o_ la jouissance est appelÈe ‡ se gÈrer) il n’y a qu’un pas. C’est ce passage d’un systËme symbolique fondÈ sur l’Interdit (de la jouissance), affirmÈ par la doctrine catholique, ‡ un systËme symbolique fondÈ sur l’…conomie (de la jouissance), portÈ par le protestantisme, qui ouvre ‡ une mutation symbolique d’envergure, trËs perceptible dans le monde contemporain, mais qui persiste ‡ se dÈrober aux dÈfinitions.
Loi morale et libertÈ en paradoxe
PrÈalablement ‡ notre investigation dans le champ de la modernitÈ contemporaine, et pour autant que les concepts de libertÈ et de morale sont revendiquÈs par elle comme ses fondements Èthiques, nous commencerons par un rapide point de vue sur cette sÈquence historique o_ ces concepts s’affirmËrent dÈterminants dans le champ philosophique†; au point qu’ils surgirent dans la rÈalitÈ historique par un passage ‡ l’acte qui s’inscrit comme une nouvelle rupture dans l’ordre symbolique†: la RÈvolution franÁaise qui brisa le continuum de l’autoritÈ publique en dÈsacralisant et destituant le pouvoir royal. La problÈmatique de la jouissance passe le plus souvent inaperÁue dans le questionnement philosophique, d’Ítre gÈnÈralement abordÈe sur son versant dÈnÈgateur, ‡ savoir la prospection dans le champ de la morale. Nous citerons plus particuliËrement Kant, dont la pensÈe se caractÈrise par son ancrage dans les certitudes de la morale, ‡ savoir la tentation de rÈduire l’irrationalitÈ des dÈsirs en s’appliquant ‡ les capter dans les rets de la raison et par une projection Èthique dans le domaine pratique qui s’articule en termes de progrËs. Ces revendications morales, substrat sÈcularisÈ de l’Interdit judÈo-chrÈtien et garde-fou culpabilisateur, interviennent comme un agent modÈrateur qui conditionne en parallËle l’Èpanouissement du concept de libertÈ issu, comme nous l’avons vu, de la dynamique libÈratrice de l’Interdit engendrÈe par le protestantisme. Concept qui prospËre par la voie philosophique mais dont la sociÈtÈ occidentale se prÈvaut Èlectivement depuis que la RÈvolution franÁaise l’Èrigea comme Ètendard pour renverser la monarchie de droit divin. Une "libertÈ" formulÈe en termes singuliËrement hÈtÈrogËnes tant diffËrent les conceptions de ses thurifÈraires en cette Èpoque Èminemment contestataire et revendicatrice qu’est la fin du XVIIIe siËcle, notamment dans la France catholique. Nous citerons, en tant que leurs interprÈtations sont reprÈsentatives de cette hÈtÈrogÈnÈitȆ: Jean-Jacques Rousseau (dans le champ philosophique), Robespierre (dans le champ politique), et Donatien de Sade. Nous nous intÈresserons plus particuliËrement au discours du sulfureux marquis, pour autant qu’il se prÈsente comme le revers symÈtrique de la dialectique moraliste kantienne, articulant objectivement comme un idÈal l’indexation du champ politique sur le champ pulsionnel.
Autant de discours portÈs par le concept de "libertÈ" qui constitue ‡ lui seul le moteur d’une rÈvolution considÈrable, parce qu’elle ne s’exerce pas seulement dans le champ politique et culturel mais, plus profondÈment, dans le champ symbolique, ce concept Ètant sous-tendu inconsciemment de la revendication du droit ‡ la jouissance.
Si nous associons, au vu de ce qui prÈcËde, ces deux extrÍmes que sont les discours kantien et sadien, comme les deux faces opposÈes d’une mÍme monnaie symbolique, nous constaterons que s’y affilie comme ‡ un prototype l’idÈologie dominante contemporaine. Celle-ci se distingue en effet par un double langage analogue qui se scinde en deux tendances†: l’une qui caractÈrise la sensibilitÈ dite "de gauche", ostensiblement vertueuse, Ègalitariste et "droit-de-l’hommiste", qui revendique l’harmonisation des champs Èconomique et social mais qui, dans le champ de la culture et des mœurs, pourfend la morale et la censure pour autant qu’elles constituent un obstacle ‡ la jouissance. L’autre, qui caractÈrise la sensibilitÈ dite "de droite", se manifeste par l’inversion de ces postulats†: un conservatisme moral (au demeurant fort ÈmoussÈ et pour l’essentiel opportuniste) affectÈ sÈlectivement au champ des mœurs tandis qu’un libÈralisme dÈbridÈ est prÈconisÈ dans le champ Èconomique et social†: la libertÈ des marchÈs et des capitaux nÈcessitant l’abstinence de l’autoritÈ de l'…tat et l’effacement du service public, autrement dit le sacrifice de l’intÈrÍt gÈnÈral au profit des intÈrÍts privÈs, notamment ceux des plus puissants organismes Èconomiques et financiers. O_ nous reconnaissons la logique capitaliste. Au vu des vellÈitÈs de jouissance articulÈes par ces deux discours, et sachant que jouissance et travail ont partie liÈe, nous ne serons pas surpris de les voir converger en un point†: la nÈgativation implicite du travail, dont il s’agit de se dÈbarrasser. Car dans les deux cas, la jouissance est entendue comme incompatible avec la notion de perte. Cette conception commune s’extÈriorise toutefois de faÁon diffÈrenciÈe†:
– Perte de temps au travail, qui grËve le temps de vivre, sublimÈ pour l’occasion de jouissances hypothÈtiques†: c’est la jouissance revendiquÈe du point de vue de la privation, celle de l’Esclave, position de rÈfÈrence et aujourd’hui posture de la "gauche".
– Perte de profits qui frappe nÈgativement la valeur du travail†: c’est le point de vue du MaÓtre, position assumÈe par le capitaliste, dÈfendue traditionnellement par la "droite", qui n’aspire qu’‡ la conforter†: concentrer les profits et se dÈcharger au maximum de la contrainte et des charges du travail. Position du MaÓtre dont nous verrons qu’elle n’est plus dÈdaignÈe mais convoitÈe, voire assumÈe ouvertement par "la gauche".
Les paradoxes qui se dÈduisent de ce double langage se manifestent avec Èclat dans les champs politique et social†: le discrÈdit qui frappe la dialectique "de droite" procËde des consÈquences d’une logique Èconomique ÈlevÈe ‡ la valeur d’absolu et ‡ ce titre ne souffrant aucune concession. Cette logique comporte ‡ son principe un effacement de la valeur du langage et du sens, gÈnÈrant un processus de dÈshumanisation auto-destructeur qui menace l'…tat, la dÈmocratie et la culture.
Quant au versant moraliste "de gauche", il s’avËre profondÈment aliÈnÈ, contredit par la revendication libidinale du "droit ‡ la jouissance" qui sous-tend la dialectique libertaire, au point de saper les fondements institutionnels de la dÈmocratie. Sont particuliËrement visÈes les institutions reprÈsentatives du Droit, de la Justice ainsi que les pouvoirs de rÈpression qui les garantissent, vecteurs de fonctions normatives qui structurent en profondeur l’espace symbolique du monde occidental et dont la spÈcificitÈ consiste en ceci†: ils imposent ‡ l’ensemble du corps social des limites ‡ la jouissance. C’est en quoi ils sont combattus farouchement par les idÈologies libertaires, au risque du sacrifice de l’Autre.
De cette contradiction interne au discours "de gauche" se dÈduit un flÈchissement de l’Èthique Ègalitaire occidentale qui se traduit concrËtement par la tentation du diffÈrentialisme, en l’occurrence la lÈgitimation du communautarisme, notamment ethno-religieux aux consÈquences aussi ravageuses qu’historiquement notoires. Concessions et dÈrogations qui, sapant les concepts de laÔcitÈ et de citoyennetÈ, mettent en cause la viabilitÈ de la dÈmocratie. InconsÈquence qui tÈmoigne moins du respect des diffÈrences que d’un aveuglement singulier des Èlites occidentales o_ il est permis de percevoir l’expression, plus ou moins refoulÈe, de dÈsenchantements idÈologiques ouvrant ‡ d’occultes sÈductions.
L’ImpÈratif de jouissance
MenÈ au terme de sa logique, le concept de libertÈ, dont se rÈclament la dialectique rationnelle et les idÈaux rÈvolutionnaires des LumiËres, bute sur la problÈmatique du dÈsir (et du corps qu’il implique) pour autant que, Èchappant ‡ la conscience et ‡ la rationalitÈ, il s’articule dans l’inconscient du sujet. C’est cet espace qu’investit le discours sadien†: mettant le corps, le dÈsir et la jouissance au centre de la philosophie politique, il mËne la conception rÈvolutionnaire de la libertÈ ‡ ses ultimes consÈquences†: la loi doit cÈder devant la jouissance.
"Rien n’est plus en contradiction avec l’intÈrÍt gÈnÈral que l’intÈrÍt particulier et rien n’est en mÍme temps plus juste que l’intÈrÍt particulier. Donc rien n’est moins juste que la loi qui sacrifie tous les intÈrÍts particuliers ‡ l’intÈrÍt gÈnÈral. (Sade, Juliette, ibid.)
"La meilleure de toutes les lois devant Ítre celle qui se transgressera le moins, sera donc Èvidemment celle qui s’accordera le mieux ‡ nos passions." (Sade, Aline et Valcour, ibid.)
Ce que l’on peut remarquer, c’est que ce paradoxe interne au discours rÈvolutionnaire (vertueux-sadien) – longtemps contenu par les exigences de l’Etat-Nation – culmine aujourd’hui en symptÙme majeur du monde occidental contemporain. Et ceci en raison de l’avËnement, dans les annÈes 60, de la sociÈtÈ de consommation et de son mot d’ordre, l’ImpÈratif de jouissance, inversion symÈtrique de l’Interdit fondateur qui signe l’achËvement du processus d’effondrement du systËme symbolique chrÈtien. Cette injonction, introduite dans le champ social occidental pour stimuler la consommation et augmenter les profits, suscite l’insurrection des insatisfactions libidinales rÈcurrentes (structurelles) qui se manifestent dËs la fin des annÈes 60 et abattent l'ultime bastion, fondateur, de l'AutoritÈ qu’est l’autoritÈ paternelle. Cet effondrement, aujourd’hui effectif, engendre la dissolution de la famille, cellule de base du lien social. Ces revendications qui visaient initialement "l’amour libre", se sont rapidement recentrÈes sur les conditions de la jouissance, ‡ savoir la dialectique du fantasme par laquelle revient en force le discours sadien. Celui-ci engendre la progressive mÈtamorphose du champ socio-culturel occidental en ce que Catherine Millet qualifie assez justement de "sociÈtÈ porno-dÈmocratique". Le malaise de la sociÈtÈ occidentale contemporaine est dans une large mesure la rÈsultante de cette rencontre manquÈe avec la "libÈration sexuelle". C’est dans cet espace dÈsenchantÈ que se rÈsout, par leur conjonction, la contradiction apparente des discours de "droite" et de "gauche"†: l’avËnement du discours libÈral-libertaire qui rÈvËle leur secrËte connivence, leur indexation commune ‡ l’ImpÈratif de jouissance. Conjonction idÈologique par laquelle se rÈalise le cumul de leurs effets dÈvastateurs. Notons que cet impÈratif fonde prÈcisÈment l’axe de cohÈrence du systËme sadien. Cette affinitÈ de structure de l'idÈologie libÈrale-libertaire avec la logique sadienne dÈtermine un cynisme et une duplicitÈ caractÈristiques qui touchent l’ensemble des discours, tant dans le champ individuel que collectif†: instrumentalisation de la pensÈe rationnelle (au paradoxe de la terminologie des sens qui vient, de faÁon opportuniste, en prendre le relais)†; fatalisme rÈsignÈ – qui n’exclut pas l’enthousiasme – aux inÈgalitÈs les plus intolÈrables dËs lors qu’elles conditionnent des profits substantiels†; ravalement du sujet ‡ un statut corporel (‡ l’instar de la "RÈpublique des corps" ‡ laquelle aspirait le divin marquis)†; vellÈitÈs d’exercice d’une jouissance souveraine qui exige la nÈgation de l’Autre†; expÈrience de la solitude revendiquÈe comme une philosophie de l’ÈgoÔsme au nom d’un rÈalisme dÈsillusionnÈ dans laquelle s’inscrit une politique matrimoniale rÈduite ‡ un contrat temporaire†; rÈfutation des normes sexuelles qui, via les plus rÈcentes manipulations gÈnÈtiques, associÈes aux pratiques d’insÈmination artificielle, tendent ‡ transcender jusqu’‡ l’interdit fondamental de l’inceste.
DÈsir et Interdit Ètant liÈs dans la structure psychique, la permissivitÈ la plus gÈnÈrale mËne non pas ‡ l’Èpanouissement des satisfactions mais au contraire ‡ une baisse du dÈsir. Ce dont tÈmoigne la surenchËre transgressive que le dÈsir s’impose pour se maintenir. Ainsi le catalogue des fantasmes ordinaires cËde progressivement le pas ‡ un inventaire qui rejoint celui des pathologies criminelles†: inceste, pÈdophilie, meurtre, dont les recueils conÁus et marchandisÈs comme des stimulants sexuels sont aisÈment accessibles dans les rÈseaux spÈcialisÈs.
Cette irruption des concepts sadiens qui s’affichent en paradoxe sur le devant de la scËne dÈmocratique occidentale et jusqu’au au cœur des rÈalitÈs sociales, contribue ‡ approfondir la subversion du Sens dÈj‡ engagÈe par son aliÈnation ‡ l’Èconomisme. L’anomie dans laquelle tombent nombre de concepts fondateurs de la dÈmocratie, les mutations de la subjectivitÈ, la dissolution du lien social, et jusqu’‡ l’agonie des arts rÈsultent de cet effondrement symbolique qui Èbranle jusqu'aux plus profondes structures du langage. C’est ‡ cette opportunitÈ que s’Èrige, derriËre la mascarade des Droits de l’Homme qui en constituent l’alibi, un nouveau totalitarisme†: le totalitarisme Èconomique auquel nous avons affaire et que l’on entend aujourd’hui faire lÈgitimer aux nations europÈennes sur le mode constitutionnel. Il y aura des lendemains qui dÈchantent...