le principe de sélection naturelle proposé par Darwin repose sur
trois conditions qui sont :
1) Variabilité
2) Héritabilité
3) Différences de fitness
durant les années 1930 a permis de lier cette théorie très générale à des mécanismes,
notamment génétiques, permettant d’expliquer les cas biologiques et intellectuels.
1) les gènes sont des unités discrètes, support de l’hérédité,
2) la variation est
liée d’une part aux recombinaisons qui ont lieu lors de la formation des gamètes et
d’autre part aux mutations aléatoire des gènes et enfin,
3) la sélection a lieu entre les
individus qui possèdent des phénotypes différents, liés à des génotypes
la
synthèse évolutionnaire11
L’intégration des découvertes en génétique antérieures aux années 1930 a permis
le développement et la justification du modèle sélectionniste, elle constitue une
première étape vers une spécification des mécanismes à l’origine de l’évolution
darwinienne. Le développement de la génétique des populations qui suit la synthèse
évolutionnaire a donné lieu à une série de découvertes et d’ajouts progressifs à la
théorie sélectionniste. Les recherches de Williams, Hamilton, Kimura, Maynard Smith,
Trivers et Van Vaalen pour ne citer que les plus connus, ont progressivement modifié la
. L’application du principe de sélection naturelle à un autre
champ d’étude que celui biologique doit donc montrer que les trois principes
fondamentaux sont respectés par les mécanismes du nouveau domaine étudié, et que ces
mécanismes ont un rôle analogue à ceux qui existent en biologi et physilogique.