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zaher.nourredine@gmail.com

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Créé le : 30/10/2011 10:35
Modifié : 26/12/2012 21:55

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Esqisses pyrrhoniennes

14/07/2012 17:44



 

On peut schématiquement définir deux grandes conceptions de l’apprentissage :

  • Apprendre, c’est accumuler des connaissances

  • Apprendre, c’est mettre en œuvre des opérations mentales

 

5 Apprendre, c’est accumuler des connaissances.

La capacité d’apprendre d’un individu correspond à sa capacité d’enregistrement de nouvelles informations. L’acquisition d’un savoir est le résultat direct d’une transmission.

 

Cette conception de l’apprentissage se traduit par un enseignement qui consiste à présenter des données, transmettre des connaissances aux élèves qui les accumulent (cours magistraux) ; et à en vérifier la bonne « compréhension » au travers d’évaluations (contrôles, examens).

 

Proposer des situations accompagnées de questions, susceptibles d’obtenir des réponses immédiates, permettrait en outre, de favoriser l’apprentissage par renforcement positif (bonnes réponses) et renforcement négatif (mauvaises réponses).

 

6 Apprendre, c’est mettre en œuvre des opérations mentales

Un individu ne se contente pas de recevoir des données brutes, il les sélectionne, les traite, les transforme, les assimile… L’acquisition d’un savoir est le résultat d’une construction.

 

Selon cette conception de l’apprentissage, même dans la situation pédagogique apparemment passive de la transmission magistrale du savoir, un individu traite de l’information pour comprendre le message. Une pédagogie néanmoins plus appropriée que la transmission magistrale consiste à placer l’élève dans des situations pédagogiques qui le sollicitent, l’amènent à confronter ses propres représentations à celles qui lui sont proposées, lui permettent d’élaborer des stratégies multiples…

 

Cette approche constructiviste de l’apprentissage qui s’appuie notamment sur les travaux de Jean Piaget, Lev S. Vygotski, Jerome Bruner… semble aujourd’hui rassembler l’adhésion la plus large.

 

C’est dans ce cadre que le concept d’éducabilité cognitive peut avoir un sens.

 

7 Concept d’éducabilité cognitive.

8 Apprendre met en jeu des processus cognitifs

Apprendre ne consiste pas à accumuler des connaissances, ni même à ordonner proprement des connaissances. Apprendre, c’est mettre en jeu un fonctionnement mental complexe : traitement des informations (sélection, classement, comparaison, mémorisation), mise en relation des connaissances les unes avec les autres et constitution d’un système.

 

En s’appuyant sur ces notions de l’apprentissage, le concept d’éducabilité cognitive postule donc que tout apprentissage est tributaire de processus cognitifs.

 

9 L’aptitude à apprendre s’acquiert

L’autre postulat de l’éducabilité cognitive est que si les processus cognitifs n’ont jamais été mis en place, (ou s’ils se sont sclérosés), ils peuvent être éveillés (ou réveillés) ; c’est en ce sens qu’il y aurait éducabilité. L’aptitude à apprendre s’acquiert.

 

Partir de ce postulat est indispensable, pour toute personne souhaitant enseigner, tout particulièrement à des enfants handicapés mentaux. En effet, enseigner avec la conviction que les élèves ne peuvent pas ou plus apprendre, (et la tentation est parfois grande, surtout lorsqu’il s’agit d’enfants déficients), c’est se vouer d’avance, avec certitude, à l’inefficacité !

 

10 L’apprentissage se construit (aussi) grâce à des médiations.

Il ne suffit pas toujours qu’un individu soit confronté par son environnement à une difficulté, à une situation-problème, pour qu’il trouve en lui-même les ressources nécessaires à l’apprentissage. Même si certains apprentissages, et tout particulièrement les apprentissages sensori-moteurs (marcher, sauter, courir) se font « spontanément », en réponse aux sollicitations du milieu environnant, la plupart des acquisitions « intellectuelles » supposent la médiation d’un adulte qui donne sens à l’environnement.

 

Le médiateur ne va pas accomplir la tâche à la place de l’individu, mais en lui fournissant des éléments d’aide, il lui permettra d’anticiper des difficultés, de le guider, non pas seulement dans l’exécution de la tâche mais aussi, dans la conception mentale qu’il en a. Ce que le sujet n’aurait pu accomplir seul, il peut l’accomplir grâce à la médiation de quelqu’un.

 

Aider un enfant à se développer intellectuellement, lui permettre d’apprendre, c’est donc le placer dans des situations qui le sollicitent, qui l’obligent à mettre en œuvre des processus cognitifs. C’est aussi l’aider à établir des liens entre lui et l’environnement, entre lui et les autres…

 

11 Apprendre avec l’ordinateur

L’ordinateur peut-il être un outil permettant aux enfants de mettre en jeu un fonctionnement mental ? Dans quelle mesure les ordinateurs peuvent-ils leur permettre de se retrouver dans des situations qui les sollicitent, qui les obligent à mettre en œuvre des processus cognitifs ?

 

12 Motiver

13 Susciter l’intérêt : préalable à toute intervention éducative

Une des premières conditions pour qu’un enfant puisse mobiliser son attention, et mettre en œuvre des processus cognitifs est de l’intéresser.

 

Il y a un demi-siècle, Edouard Claparède mettait déjà l’accent sur le sens du savoir et l’importance de l’intérêt de la tâche à réaliser pour l’apprenant :

« Quelle est la valeur psychologique d’une "connaissance ", quelle est la signification biologique du savoir, à quoi sert-il de savoir ? Cette question est d’importance. L’école feint de l’ignorer. Elle semble admettre qu’une connaissance a une sorte de pouvoir magique, et qu’un fait, par cela seul qu’il est emmagasiné dans la mémoire, augmente la valeur de l’individu. Son tort est de ne pas s’être placé d’un point de vu fonctionnel.






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